IN THE STEWARDS’ ROOM : Aucune sanction infligée

Le cas Rebel’s Game n’a pu être élucidé. L’entraîneur Ricky Maingard a démontré qu’il avait pris les précautions nécessaires pour que ses chevaux ne soient pas tampered, alors que les films issus de caméras n’ont rien démontré d’anormal. De ce fait, le board des Racing Stewards, qui avait charged l’entraîneur, a décidé de ne pas aller de l’avant avec l’enquête et aucune sanction n’a été infligée à tous ceux qui pouvaient être impliqués. Mais le chef palefrenier du yard de Ricky Maingard de même que le palefrenier du cheval et celui qui était de service en termes de sécurité en ce 14 avril ont été pointés du doigt pour leur laxisme.
L’enquête sur la positivité de Rebel’s Game à l’Oméprazole aura duré six heures sur deux jours, mais le cas n’a pu être élucidé. Les films provenant de caméras de l’entraîneur de même que ceux du Mauritius Turf Club n’ont pu établir s’il y avait eu maldonne. Le seul fait troublant est qu’à un certain moment, lors du visionnage de la caméra installée dans le box de Rebel’s Game, on a vu le cheval se saisir d’un tube qui se trouvait dans sa mangeoire. On n’a pu établir comment ce tube avait pu y atterrir. On a toutefois noté des contradictions dans les déclarations du palefrenier, du chef palefrenier et du chargé de sécurité. Un premier tube avait été trouvé dans la litière du cheval, mais personne n’a cru nécessaire d’en faire état et d’alerter l’entraîneur ou le Mauritius Turf Club.
On se souvient que l’Oméprazole avait été trouvé dans le système du cheval lors d’une analyse qui avait été effectuée le 14 avril dernier. Il faut savoir que le pre-race test effectué sur Rebel’s Game un peu plus tôt, toujours le 14 avril, n’avait rien révélé d’anormal. C’est la présence d’un tube du produit qui avait été trouvé dans le box du cheval qui avait nécessité cette seconde analyse.
Le même fournisseur de litière !
Les vétérinaires Alexandre Henry et Vicky Ruhee, preuve à l’appui, sont venus dire que l’Oméprazole n’était pas considéré comme un produit prohibé dans certains pays et qu’il ne pouvait améliorer ou réduire la performance d’un cheval. Il a été dit que la marque du produit qui a été trouvé n’était pas utilisée par l’entraîneur, mais dans le centre de quarantaine de Poste Lafayette qui accueille des chevaux en partance vers des pays du Moyen Orient. On sait toutefois que c’est le même fournisseur qui fournit la litière à Ricky Maingard et au centre privé.
À noter que Ricky Maingard a fait mention d’avoir pris pas moins de sept mesures pour éviter qu’un de ses chevaux ne soit « manipulé » vu qu’il a eu à faire face à pas moins de cinq cas auparavant.

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