IN THE STEWARDS’ ROOM : Sanish Ramgopal doit apprendre de ses erreurs

Sanish Ramgopal a été sanctionné en deux occasions sous le règlement 160 A (a). C’est une infraction qui peut mettre hors course un jockey pendant une période qui n’excède pas douze mois et à une amende de Rs 250 000. L’apprenti trouvé coupable dès samedi sur Dealers’Charm avait écopé d’une suspension de quatre journées. Il a de nouveau été trouvé coupable du même délit mardi matin et a cette fois été pénalisé d’une mise à pied de six journées. Cependant, il purgera ses deux sanctions concurremment. Ce qui veut dire qu’il manquera à l’appel de six journées.
Sanish Ramgopal devra bien apprendre de ses erreurs. S’il est vrai qu’il est encore un apprenti, il est tout aussi vrai qu’il a eu l’occasion de monter en Afrique du Sud — il n’y a toutefois effectué qu’une année d’apprentissage — et a été en action au Champ de Mars pendant deux saisons. Certes, on dira qu’il n’a pas obtenu beaucoup de montes, mais il mérite de réfléchir à deux fois s’il veut continuer à exercer le métier de jockey. On pourrait même avancer qu’il doit se faire un devoir de passer son métier avant tout.
Samedi dernier, il s’est retrouvé devant les Racing Stewards pour expliquer sa monte sur Dealer’s Charm. Il a mis en avant son inexpérience comme excuse pour ce qu’il avait fait. Les RS lui ont reproché de n’avoir fait aucun effort pour faire en sorte que son cheval se rapproche de l’avant-dernier concurrent entre les 400m et le dernier virage, et qu’il aurait pu monter son cheval avec plus de vigueur dans la ligne droite finale.
Sanish Ramgopal a accepté qu’il aurait pu demander un effort à sa monture, mais qu’il s’était embrouillé avec les instructions. Vincent Allet lui avait demandé de prendre position sur la lice et d’attendre les 300 derniers mètres pour effectuer son effort. Il faut ici dire qu’il a quelque part eu le soutien de l’entraîneur Vincent Allet, qui a tenu à mettre l’accent sur le fait que le cavalier n’était qu’un apprenti, même s’il a été d’avis que celui-ci avait fauté. En fin de compte, on dira que Sanish Ramgopal s’en est bien sorti avec quatre journées de mise à pied. Dealer’s Charm a terminé cinquième et les RS ont été d’avis qu’il aurait à coup sûr terminé dans le quarté.
L’apprenti n’a toutefois pas été au bout de ses peines car, mardi matin, il s’est à nouveau retrouvé devant le board des Racing Stewards pour expliquer le même genre de manquement pour la monte d’Anton Ruskin, de l’entraînement Shirish Narang. Une fois encore, l’accent a été mis sur l’inexpérience du cavalier. On peut comprendre qu’il peut avoir trop mis l’accent sur ce que lui avait dit son entraîneur avant la course. Soit d’utiliser cette monte comme un exercice pour se servir de la cravache. S’il est un fait qu’il lui reste beaucoup à apprendre pour s’en servir, il aurait toutefois pu monter avec plus de vigueur.
Sanish Ramgopal avait souligné qu’il avait été débalancé en ligne droite et que son cheval n’avait pas bien avancé en raison de jets de terre. Ce qui n’a toutefois pas été démontré par le film de la course, sauf dans la descente, où on a pu effectivement voir des kickbacks.
Shirish Narang a tenu, lui, à dire que les RS devaient considérer que l’apprenti avait essayé de rapprocher sa monture dans la descente en se servant de la cravache et ne s’attendait pas à voir Anton Ruskin terminer aussi près. Il a mis le progrès réalisé par le cheval sur la distance rallongée et l’état de la piste. Les Racing Stewards ont trouvé que la sanction normale pour la faute commise était une suspension de huit journées qu’ils ont ramenée à six après avoir écouté les explications de l’apprenti et de son entraîneur.
Deux semaines
pour Sunil Bussunt
Sunil Bussunt manquera à l’appel de deux journées de course. Il a été trouvé coupable de n’avoir pas monté le favori Greatfiveeight à la satisfaction des Racing Stewards. Il lui a été reproché d’avoir trop retenu sa monture dans la ligne droite d’en face — il avait soutenu qu’il ne l’avait pas retenu — pour se rapprocher du cheval qui le précédait dans la course. L’entraîneur Chandradutt Daby a été du même avis que les RS. Ce dernier avait même trouvé que le rythme avait baissé d’un ton et qu’il aurait dû laisser son cheval s’étendre sans lui demander le moindre effort au lieu de le retenir depuis les 900m jusqu’aux 700m.
Rye Joorawon et l’assistant-entraîneur Yannick Perdrau ont été mis à l’amende en raison d’un excédent de pois sur Hard Day’s Night et d’Ole Gunnar respectivement. En ce qui concerne le premier nommé, Il avait été annoncé qu’il monterait ce cheval avec un surplus d’un kilo, mais au final, il l’a piloté avec 1,5 kg de plus. Il a déclaré qu’il avait au prime abord accepté la monte à 55,5 kg, le poids indiqué dans les entrées. S’il savait qu’il ne pourrait monter à 53 kg — le maximum d’overweight est d’un kilo —, son entraîneur lui avait dit qu’il pouvait monter à 53,5 kg. Or, c’était aller à l’encontre des règlements 111. (1) et 111. (2) (d). Rye Joorawon a plaidé coupable et s’est retrouvé avec une amende de Rs 5 000.
Rs 10 000, c’est la somme que devra payer Yannick Perdrau pour le même délit, sauf que lui est l’assistant-entraîneur du cheval Ole Gunnar. Les Racing Stewards avaient samedi charged Raymond Danielson. Ce dernier avait par la suite déclaré que la faute ne venait pas de lui et avait demandé la présence de son assistant-entraîneur. Ce dernier a, mardi matin, fait état qu’il avait complètement oublié de faire ressortir lors des final declarations que le jockey ne pourrait monter au poids indiqué au programme.
Par ailleurs, quand un jockey ne sera pas présent à l’entraînement — il doit être en selle pendant quatre jours pour avoir le droit de monter en course —, il faut qu’il avertisse les Racing Stewards de son absence. En outre, il ne faut pas qu’il accepte des montes alors qu’il sait pertinemment bien qu’il ne sera pas au pays. Cela concerne Jeanot Bardottier qui, selon nos renseignements, avait pris des engagements auprès de Ricky Maingard et de Chandradutt Daby avant d’envoyer un SMS à Samraj Mahadia pour lui faire part qu’il avait accepté de prendre ses deux journées de suspension.
Or, ce que personne ne savait, c’est que le cavalier mauricien avait décidé de faire un saut en Chine pour emmener sa mère et que c’est dans la précipitation qu’il avait oublié d’avertir les Racing Stewards de son absence du pays. Jeanot Bardottier a présenté ses excuses, mais a été mis devant son manque de professionnalisme et de son total disrespect. Ce qui lui a valu une suspension d’une journée et à payer Rs 20 000 d’amende.
Yashin Emamdee a été trouvé coupable d’une faute d’interférence alors qu’il était en selle sur Chester’s Wish. Il a laissé sa monture dériver à l’extérieur, forçant Avail à parcourir plus de terrain dans la dernière courbe. Une amende de Rs 25 000 lui a été infligée.

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