SUTTYHUDEO TENGUR (GHTU) : « Le miracle économique se fait toujours attendre »

Le président de la Government Hindi Teachers Union (GHTU), Suttyhudeo Tengur, estime que plus d’une année après la prise du pouvoir par L’Alliance Lepep, « le miracle économique se fait toujours attendre » dans le pays. « On n’est pas sûr qu’il va se réaliser vu les problèmes au niveau du gouvernement, surtout la mauvaise posture dans laquelle se trouve l’ancien ministre des Finances Vishnu Luchmeenaraidoo, qui devait être le principal architecte du premier miracle économique. Il n’y a que sur le Budget que la population pourra dépendre pour essayer d’améliorer sa condition de vie et, surtout, tracer la voie de l’avenir », écrit-il dans le dernier numéro de son magazine Aakrosh, qui vient de sortir.
« Qu’attend la population de ce deuxième Budget de L’Alliance Lepep, qui est piloté cette fois par le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, lui-même ? », demande d’emblée Suttyhudeo Tengur, en rappelant que lors de sa première consultation prébudgétaire, il y a deux semaines, SAJ avait donné le ton en annonçant qu’il s’occupera davantage des plus vulnérables de notre société, soit des petits entrepreneurs, des coopérateurs, des planteurs et des pêcheurs, entre autres.
Pour lui, la préparation du Budget ne s’arrête pas là. « Montrons au Premier ministre une piste très importante pour l’avenir du pays, soit les terres agricoles. (…) La consolidation de notre économie passe par celles-ci, qu’on le veuille ou pas », dit-il. Le président de la GHTU fait ressortir que « nos terres agricoles foutent le camp, on en utilise à des fins de non-retour », poursuivant : « Un jour, il n’y aura que des bâtiments sur ces terres. Comment allons-nous nourrir notre population ? Pendant encore combien de temps continuerons-nous à remplir nos caddies avec des produits importés ? », se demande-t-il avant d’estimer que le pays « a encore besoin de ses terres » pour cultiver la canne à sucre et, « plus important, pour produire de l’électricité propre et de la nourriture afin d’assurer notre sécurité » alimentaire. « Commençons à réfléchir dès le prochain Budget sur cette question », lance-t-il.

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