TERTIAIRE : Au-delà de ce qu’enseignent les manuels, selon Jevin Ballgobind & Valérie Ng

Pour la cinquième année consécutive, la SP Jain Global School of Management représentée à Maurice par l’Overseas Education Centre, attire bon nombre de jeunes. Parmi les dizaines de bourses offertes pour les étudiants internationaux, Maurice aura ainsi décroché 12 bourses au total pour cette année. Qu’est-ce qui motive ces jeunes à concourir pour une place à SP Jain ? Tous les jeunes répondront que c’est l’unique université à offrir le « tri-city programme » au niveau « licence ». Ces jeunes font chaque année leurs études dans un pays différent, soit Singapour, Dubaï et l’Australie (Sydney). Le Mauricien a rencontré deux jeunes actuellement en vacances dans l’île, qui ont déjà fait le voyage dans deux pays et qui s’apprêtent à s’embarquer pour une nouvelle destination dans le cadre de leur formation de Bachelor in Business Administration. Jevin Ballgobind et Valérie Ng nous parlent de leur expérience.
Cela fait cinq ans que l’Overseas Education Centre (OVEC) représente la SP Jain School of Global Management à Maurice. Si beaucoup d’universités – surtout celles comptant des campus dans plusieurs pays – offrent des programmes d’échanges de quelques mois, la SP Jain International School se démarque, car elle est l’unique institution à permettre à ses étudiants de vivre et travailler dans trois pays différents pendant la durée de leurs études. Outre d’enseigner les formules et équations qui se trouvent dans les manuels, cette institution mise beaucoup sur les acquis nécessaires dans le monde du travail. À travers le « tri-city programme », les étudiants ont l’opportunité de faire, chaque année, leurs études dans un pays différent, à l’instar de Singapour, Dubaï ou l’Australie. Jevin Ballgobind, ancien élève du Collège Royal de Port-Louis, classé 14e dans la filière économie pour le HSC, s’embarquera bientôt pour sa dernière destination, Sydney où il passera deux ans en vue d’obtenir son BBA. Valérie Ng, classée 7e au HSC l’année dernière, quant à elle se retrouvera pour la prochaine année académique à Dubaï pour une nouvelle expérience et de nouvelles rencontres. Les deux jeunes Mauriciens après l’expérience SP Jain partagent le même avis. « SP Jain vise à transformer ses étudiants au bout de ces quatre ans, nous sommes arrivés à mi-chemin et le changement est déjà là. C’est ce qu’on appelle Global Education », disent-ils.
« Une myriade d’opportunités professionnelles »
Valérie Ng était classée 7e (Economic Side) en 2013 et rate ainsi par deux places la bourse d’État. Alors que plusieurs pensent qu’il faut être au Queen Elizabeth College, dit-elle, « pour être classée, j’avais décidé de rester à Ébène SSS après avoir obtenu 6 unités en Form V ». En remplissant les formulaires d’application des universités étrangères, Valérie Ng devait tomber sur celle de SP Jain, qu’un staff de l’OVEC avait rangée dans son lot de documents. Elle avait alors suivi les procédures et par la suite obtient la 100 % scholarship après avoir passé le test. Dès le premier jour à SP Jain, soutient la jeune fille, les objectifs étaient clairement définis. « L’établissement s’attendait à ce que nous sortions de notre cocon, que nous découvrions nos potentiels et que nous apprenions comment fonctionne le monde du travail. Dans toutes ces activités, la rigueur académique était toujours de mise », explique notre interlocutrice. Elle a effectué sa première année d’études à Singapour. Durant cette année, elle a aussi eu l’occasion de se rendre aux Philippines pour un programme communautaire. À travers les projets, les rencontres tant professionnelles qu’académiques ainsi que les divers programmes d’échanges, Valérie Ng dit être dans une véritable école de formation. Bien qu’elle n’ait toujours pas décidé de son choix de carrière à la fin de ses études, elle voit déjà « une myriade d’opportunités professionnelles ». « They were actually looking for a transformation in each student at the end of the 4 years of the program. But my first year at SP Jain lasted only 8 months and I could already feel the change in me », dit-elle. Valérie Ng dit apprendre les choses esentielles de la vie. « I believe this is first-hand experience of handling international business management », conclut-elle. Elle mettra maintenant le cap sur Dubaï.
« Ce que nous apprenons ne vient pas que des manuels »
Après avoir passé deux ans à SP Jain dans deux différents pays, Jevin Ballgobind confirme que les connaissances acquises ne viennent pas des manuels. Le jeune est d’avis que ce sont là des choses dont les universités devraient tenir compte en préparant un jeune pour sa future vie professionnelle. Jevin Ballgobind explique qu’il a fait deux ans à SP Jain, a eu l’occasion de côtoyer les chargés de cours venant du monde entier et qu’il a des amis venant de 21 pays différents. « En fin de compte, tout ce que vous apprenez de cette université ne vient pas seulement des livres, mais aussi des expériences vécues dans cette faculté diversifiée », dit-il. Pour notre interlocuteur, l’un des points forts de SP Jain est le Regional Research Programme à effectuer dans les trois pays. Cela, souligne-t-il, pousse l’étudiant à sortir de la classe, aller à la rencontre des véritables businessmen et d’être indépendant. Chaque campus, poursuit-il, a des départements spécialisés qui constamment recrutent des étudiants pour des stages. Cette année, Jevin Ballgobind mettra le cap sur Sydney où il passera ses deux dernières années. Après quoi, il obtiendra le work permit de deux ans. Bien qu’il s’attende à ce que la vie à Sydney soit plus dure et remplie de défis, il se dit tout aussi excité que la première fois pour visiter un nouveau pays, se faire de nouveaux amis et avoir de nouveaux chargés de cours. « C’est fini les jours où une compagnie vous embauche parce que vous sortez d’une prestigieuse université, aujourd’hui les employeurs cherchent des employés ready-made qui feront une différence », dit-il.

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