TRAFIC DE DROGUE: L’avocat d’Andriamahatiana compte faire des représentations au DPP

Poursuivie pour possession et trafic de 650 g d’héroïne, d’une valeur marchande de Rs 15 millions, la Malgache Marthe Agnès Althene Andrianamahatiana, une femme de ménage de 29 ans habitant Majunga, a comparu devant les Assises ce matin. Son avocate, Me Tawheen Choomka, a informé le juge qu’à la lumière des instructions reçues de sa cliente, elle comptait faire certaines représentations auprès du DPP. L’affaire sera de nouveau appelée le 27 octobre.
La passeuse malgache Marthe Agnès Althene Andrianamahatiana, 29 ans, femme de ménage de son état et habitant Majunga, ainsi que son contact local, Marie Charonne Kathy Naiken, 22 ans, de La Source, Quatre-Bornes, avaient été appréhendée le 18 juillet 2012 lors d’une opération de “Control Delivery”, qui s’est déroulée dans un complexe très connu de Flic-en-Flac. La Malgache avait débarqué à Maurice par le vol MK 289 en provenance de la Grande Île le même jour. De par son comportement suspect, et agissant sur la base d’informations, des enquêteurs de l’ADSU, en collaboration avec des officiers de la douane, devaient fouiller les bagages de cette passagère. Cette première étape ne devait toutefois rien révéler de suspect. Mais en poursuivant leur contrôle, les officiers de l’ADSU devaient découvrir le pot aux roses. En effet, les 650 g d’héroïne avaient été dissimulés dans trois contenants de produits de beauté et de shampoing. La drogue avait été placée dans des colis en plastique longilignes en vue de faciliter la récupération lors de la livraison. Par la suite, Marthe Agnès Althene Andrianamahatiana avait été soumise à un premier exercice d’interrogatoire dans les locaux de l’ADSU quant à la provenance de la drogue de même que concernant le contact local.
Sur la base des indications fournies par la ressortissante malgache, un exercice de “Control Delivery” avait été monté par la police dans un des complexes de vacances de Flic-en-Flac. Marie Charonne Kathy Naiken s’était présentée au rendez-vous comme convenu lors des échanges téléphoniques afin de récupérer les trois colis d’héroïne. Cette Mauricienne, qui n’est pas fichée à l’ADSU, avait été appréhendée en flagrant délit.

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