TRAFIC DE DROGUE: Ng Man King obtient un nouveau délai pour trouver un avocat

Alors que le procès pour trafic de drogue intenté à l’homme d’affaires Jean-Marc Yan Teck Ng Man King, 45 ans, et à son jeune complice, Muhammad Ashfaaq Khan Mohidinkhan, 19 ans, sera pris sur le fond le 19 septembre. L’homme d’affaires n’a toujours pas d’avocat pour le représenter. Il soutient avoir des problèmes d’argent et a donc « besoin de temps » pour trouver une solution. Son complice, lui, déplore le fait que sa demande pour avoir recours à un diététicien n’a pas été entendue. L’affaire a été renvoyée au 25 mai.
Poursuivi pour trafic de drogue devant les Assises, Jean-Marc Yan Teck Ng Man King a des difficultés pour se trouver un avocat. Pour rappel, ses anciens hommes de loi, Mes Rama Valayden et Rex Stephen, avaient indiqué n’avoir reçu aucune instruction de leur client et s’étaient retirés de l’affaire. Cette fois, l’accusé soutient ne pas avoir les moyens pour s’attacher les services d’un avocat. Le juge Benjamin Marie-Joseph lui a rappelé qu’il ne pouvait réclamer de délai une nouvelle fois et que lors de sa prochaine comparution, il devra se présenter avec son homme de loi. Par ailleurs, le coaccusé Mohidinkhan, qui, par le biais de son avocate, Me Poonum Sookhun-Teeluckdharry, s’était plaint de sa mauvaise alimentation en prison, avait demandé à avoir recours à un diététicien. Toutefois, le jeune homme déplore que sa requête n’ait toujours pas été prise en considération. Il souligne avoir « du mal à se nourrir à cause de cela ». Le juge Benjamin Marie-Joseph a statué qu’il se penchera sur cette requête. L’affaire a été renvoyée au 25 mars.
Cette affaire remonte à 2012. Jean-Marc Yan Teck Ng Man King, engagé dans l’importation de fruits de mer, faisait des allers-retours entre Maurice, Madagascar, l’Afrique du Sud et l’Inde. Cet habitant de Beau-Bassin tenait également un entrepôt au port franc alors que son intermédiaire, Muhammad Ashfaaq Khan Mohidinkhan, était gérant d’une boutique à Plaine-Verte. Ce dernier essayait d’écouler l’héroïne que l’homme d’affaires lui faisait parvenir. Ayant eu vent de ces activités, les officiers de l’ADSU ont surveillé les deux suspects avant d’intervenir lors d’une opération de livraison surveillée. Les deux hommes ont ainsi été pris la main dans le sac.

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