TRAFIC DE DROGUE: Première comparution pour une passeuse malgache

Poursuivie pour possession et trafic de 650 gm d’héroïne d’une valeur marchande de Rs 15 M, Marthe Agnès Althene Andrianamahatiana, 29 ans, une ménagère malgache habitant Majunga, a comparu pour la première fois devant les Assises hier. Alors qu’elle voulait assurer elle-même sa défense, le juge Benjamin Marie-Joseph lui a fait comprendre que vu la gravité de la charge qui pèse sur elle, il serait préférable qu’elle soit défendue par un homme de loi. Celle-ci n’ayant pas les moyens de le faire, la Cour a commis d’office Me Choomka pour la défendre. Elle sera de retour en Cour le 14 octobre.
Marthe Agnès Althene Andrianamahatiana, 29 ans, et son contact local Marie Charonne Kathy Naiken, 22 ans, de La Source, Quatre-Bornes, avaient été appréhendées le 18 juillet 2012 lors d’une opération de Controlled Delivery dans un complexe très connu de Flic-en-Flac. La Malgache avait débarqué à Maurice du vol MK 289 en provenance de la Grande Île le même jour. De par son comportement suspect et agissant sur la base d’informations, des limiers de l’ADSU, en collaboration avec des officiers de la douane, devaient soumettre cette passagère à une fouille de ses bagages.
Cette première étape ne devait rien révéler de suspect. En poursuivant leur contrôle, les officiers de l’ADSU devaient découvrir le pot aux roses. En effet, les 650 grammes d’héroïne avaient été dissimulés dans trois contenants de produits de beauté et de shampoing. La drogue avait été placée dans des colis en plastique longilignes en vue de faciliter la récupération lors de la livraison. Par la suite, Althene Andrianamahatiana avait été soumise à un premier exercice d’interrogatoire dans les locaux de l’ADSU quant à la provenance de la drogue ou encore concernant le contact local. Sur la base de ses indications, un exercice de Controlled Delivery avait été monté par la police dans un des complexes de vacances de Flic-en-Flac. Marie Charonne Kathy Naiken s’était présentée au rendez-vous comme convenu lors des échanges téléphoniques afin de récupérer les trois colis d’héroïne. Cette Mauricienne, qui n’est pas fichée à l’ADSU, avait été appréhendée en flagrant délit.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -