TRAFIC PRÉSUMÉ DE GANDIA : Fangamar s’en remet au Privy Council

Désiré Fangamar, qui a été trouvé coupable, le 18 avril 2008 de trafic de gandia, sollicite la voie directe du Judicial Committee du Privy Council (JCPC). Son appel du jugement de la Cour d’assises a été rejeté le 26 juin de l’année dernière par les juges Keshoe Parsad Matadeen, alors Senior Puisne Judge, Eddy Balancy et David Chan Kan Cheong. Par la suite, il a demandé l’autorisation de loger appel devant le JCPC, mais cette autorisation lui a été refusée dans un arrêt rendu le 20 février 2014 par un full bench la cour suprême.
Pour rappel, Fangamar fut arrêté le 2 novembre 2002 chez un certain Edgar Chan Mansing à Roche-Bois avec 3,617 gm de cannabis. Selon le dossier à charge, Désiré Fangamar, qui habite Le Hochet et qui possédait un resto/bar à Ste-Croix, avait conduit son véhicule dans la cour de ce dernier. Comme le dénommé Edgar Chan Mansing avait allégué à la police que Fangamar lui avait remis de la drogue, une escouade policière a procédé à son arrestation. Il a subi une fouille corporelle et une somme de Rs 1 078 trouvée sur lui a été saisie. Dans le coffre arrière du fourgon, les policiers ont trouvé des sacs en plastique contenant ce qu’il paraissait être de la drogue. Fangamar avait été alors conduit aux Casernes centrales, dans les locaux de l’ADSU, où il a été interrogé.
La défense, elle, a donné une version différente des événements. Selon celle-ci, à la suite d’une conversation qu’il a eue avec Edgar Chan, Fangamar est passé chez lui, pour le véhiculer jusqu’à chez un de ses proches (à Edgar). Mais aussitôt que Fangamar est entré chez Chan, il a été interpellé par deux policiers. Il a été conduit à l’extérieur où il aurait vu un policier jeter un sac en plastique dans le coffre arrière de sa voiture. Un certain Arthur, voisin d’Edgar Chan, a corroboré cette version qu’a donnée Fangamar aux enquêteurs.
La demande pour l’obtention d’un Special leave du JCPC est soutenue par une cinquantaine de points. Pour Désiré Fangamar, « the judgments of the Supreme Court (Assises) and the Court of Criminal Appeal, constitute an evil precedent for the future administration of justice in Mauritius. » Il souhaite que le JCPC accède à sa demande, « to avoid a gross miscarriage of justice. »

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