TRAVAIL : Durant la pause déjeuner, manif des licenciés de Betonix devant la Victoria House

Ils sont une vingtaine d’employés de la compagnie Betonix Ltd à avoir reçu leur feuille de route, notifiés début juillet. Le préavis a pris fin hier, leur dernier jour de travail. Ils ont manifesté devant la Victoria House à Port-Louis qui abrite les bureaux du ministère du Travail en vue de réclamer leur réintégration.
Soutenus par la Fédération des Travailleurs Unis (FTU) et pancartes frappées de slogans en mains, ces désormais ex-employés de la compagnie Betonix veulent que « justice soit faite ». Selon Atma Shanto, le porte-parole, ces employés ont obtenu un mois de préavis et les motifs de ce licenciement ne sont pas justifiables aux yeux de cette instance syndicale. Il affirme avoir déposé un dossier il y a trois semaines au siège du ministère du Travail, avec documents à l’appui qui viendraient « désavouer » la direction de ladite compagnie pour procéder au « lay-off » de ces personnes, dont celles comptant une dizaine d’années d’expérience professionnelle.
La FTU, par le biais de cette nouvelle manifestation, souhaite rappeler au gouvernement leurs promesses électorales quant à la protection de l’emploi, ce qui contraste avec la situation réelle au vu des licenciements et pertes d’emplois depuis le début de l’année, soutient-on. Atma Shanto s’est prononcé en faveur des milliers de personnes à avoir perdu leur emploi depuis le début de l’année. « Un licenciement massif » que la fédération a tenu à dénoncer. Le syndicaliste fustige les lois du travail actuelles qui faciliteraient le licenciement. « Le résultat de l’Employment Rights Act est catastrophique au vu du nombre de licenciements à travers le pays », déplore Atma Shanto.
Ce regroupement syndical toujours en guerre contre les « pratiques antisyndicales » dans les compagnies du privé, ne compte pas s’arrêter là. Une deuxième manifestation est prévue à Baie-du-Cap (Bus Terminus) ce dimanche 2 août, de 9h30 à midi, contre la présence des caméras de surveillance sur les lieux de travail. Ces installations sont considérées comme une forme d’intrusion en vue de décourager les employés à se livrer librement à leurs activités syndicales.

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