VANDALISME ALLÉGUÉ : Les charges abandonnées contre un présumé vandale

La juge Ranjeeta Rajkumarsingh a rayé une charge de “affixing a writing on a structure” pesant sur un individu en Cour de Pamplemousses, accusé d’avoir écrit sur le portail d’un couple de la localité avec de la peinture verte. La juge devait conclure que les voisins n’étaient pas en bons termes avec l’accusé et qu’au moment des faits, il faisait nuit, expliquant ainsi que les plaignants ont ainsi pu le confondre avec un autre.
L’accusé, représenté par Me Dookhit, avait plaidé non-coupable. Selon la plaignante, les faits se seraient produits vers 2h le 31 décembre 2011. Alors qu’elle se trouvait sur son balcon, elle aurait aperçu un homme devant sa porte d’entrée avec un objet en main. Son mari devait identifier l’homme en question comme étant un proche. La plaignante, elle, explique que la maison de l’accusé se trouvait à une centaine de mètres de la sienne et qu’elle l’avait vu rentrer chez lui ce soir-là après les faits. Questionnée sur le fait qu’elle avait déjà porté plainte auparavant pour un incident similaire, elle avait d’abord nié avant d’admettre les faits. Son époux devait abonder dans le même sens, ajoutant que l’accusé s’était « courbé » pour commettre le délit. Il devait par ailleurs nié avoir consigné de fausses déclarations.
L’intéressé, pour sa part, a produit un alibi en Cour. Étant agriculteur, il a ainsi affirmé que, le jour des faits allégués, il se trouvait au marché central, ce qui a été confirmé par le chauffeur qui passait le prendre les jours convenus. Dans son jugement, la magistrate devait noter qu’il faisait nuit au moment des faits et que, de l’endroit où se trouvait le couple, il était possible que le portail obstrue leur vision. De fait, les plaignants ont pu s’être trompé sur l’identité du vandale. Considérant aussi les mauvaises relations entre le couple et l’accusé, la juge a décidé de rayer la charge de ce dernier.

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