Veer Luchoomun demande une amende au lieu d’une peine de prison

Les plaidoiries de la défense avant le prononcé de la sentence dans le procès intenté à Luchoomun Laxminarainsingh, alias Veer Luchoomun, poursuivi pour trafic de drogue, ont eu lieu hier en Cour intermédiaire. Appelé à la barre, Veer Luchoomun devait affirmer avoir « changé » et « ne plus toucher à la drogue » depuis qu’il a été arrêté, en 2011. Par le biais de son homme de loi, il a réclamé la clémence de la cour afin que cette dernière lui donne une amende au lieu d’une peine de prison. Le magistrat Raj Seebaluck prononcera sa sentence le 12 janvier.

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Quelque 10,3 g de cannabis, d’une valeur de Rs 4 800, avaient été découverts au domicile de Veer Luchoomun à Rivière-du-Rempart le 18 mars 2011. Ce dernier avait plaidé non coupable. Dans son jugement, le magistrat Raj Seebaluck avait estimé que la poursuite avait établi les charges “beyond reasonable doubt”. Les plaidoiries de Me Rama Valayden sur la sentence ont ainsi eu lieu hier. Ce dernier a appelé Veer Luchoomun à la barre pour expliquer sa situation. Le frère de la PPS Sandhya Boygah et neveu de la ministre Leela Devi Dookhun devait rappeler qu’il est marié, père de deux enfants de 10 et 12 ans et que sa femme et ses enfants, ainsi que sa mère, dépendent de lui financièrement. Il a aussi soutenu être directeur d’une compagnie employant plus de 50 personnes et que, sans lui, « les affaires ne pourront pas marcher ». Concernant ses démêlés avec la justice pour des délits liés à la drogue, le prévenu a soutenu avoir « changé », ajoutant ne plus toucher à la drogue que 2011. Ces affaires, dit-il, l’ont beaucoup affecté lorsque ses enfants ont commencé à lui poser des questions.

Me Rama Valayden, dans sa plaidoirie, a ainsi demandé la clémence de la cour, demandant à cette dernière d’analyser l’effet qu’une peine de prison pourrait avoir sur l’accusé ainsi que sur sa famille et ses employés, « qui dépendent de lui ». Faisant état de son « bon comportement » depuis 2011, l’homme de loi a demandé qu’une forte amende soit envisagée en lieu et place de la prison. Après avoir écouté la plaidoirie de Me Valayden, le magistrat Raj Seebaluck a renvoyé l’affaire au 12 janvier, date à laquelle il prononcera sa sentence.

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