Victoria Urban Terminal : une rencontre réclamée avec le ministère et la NTA

Depuis plus d’un an, les propriétaires de taxi opérant à la Gare Victoria sollicitent une rencontre avec le ministère de la Transport et la National Transport Authority (NTA) pour connaître l’endroit où ils seront relogés quand les travaux du Victoria Urban Terminal débuteront. Menacés d’être délogés de la gare la semaine dernière, ils disent avoir compris que le projet ne tardera pas à venir.

- Publicité -

Sauf qu’à ce jour, aucun site n’a été identifié pour les reloger. Le dossier des marchands ambulants, notamment leur relogement, demeure une « priorité » pour la mairie de Port- Louis. Alors que le nouveau Lord-Maire, Mahfooz Cadersaib, affirme que les marchands ambulants, occupant la foire de Decaen, ne tarderont pas à évacuer l’endroit afin que les travaux du projet Victoria Urban Terminal puissent démarrer, le flou plane toujours au sujet du relogement des taxis y opérant. Ils sont 72 propriétaires de taxi à opérer à la Gare Victoria.

Leur porte-parole, Raffick Bahadoor, également président de la Taxi Proprietors Union, déplore qu’il n’y a eu aucun développement au sujet du relogement des propriétaires de taxi. Il nous revient qu’aucun site n’a été identifié pour leur relogement. « La semaine dernière, des officiers sont venus nous voir et nous ont menacés d’évacuer l’endroit. Selon eux, les travaux du projet Victoria Urban Terminal devront débuter très bientôt. Mais, ils n’ont pas voulu donner plus de détails. Mais où devrions-nous aller opérer si nous devons bouger de la gare ? Nous ne bougerons pas d’ici tant qu’il n’y a pas de négociation », affirme le président de l’union.

Les propriétaires réclament une rencontre avec le ministère du Transport, ainsi que des responsables de la NTA et la Traffic Management Unit. « Nous voulons avoir une rencontre avec les trois autorités concernées pour mieux comprendre ce qui se passe. D’abord, nous voulons savoir où les bus opéreront à la fermeture de la Gare Victoria car notre commerce dépend des autobus. Nous voulons connaître les endroits identifiés pour les taxis. Il est important que nous opérions là où les bus débarqueront leurs passagers », soutient Raffick Bahadoor. Il poursuit : « Ce gouvernement est carrément indifférent face à notre situation. Toutefois, nous maintenons un état d’esprit serein, du moins tant qu’aucune décision n’est prise à notre sujet. Nous ne comptons pas nous laisser faire, comme dans le cas des propriétaires de taxi à Rose-Hill. »

Raffick Bahadoor fait également ressortir que les 72 propriétaires ont décidé de ne prendre aucune action à ce stade. « Nous demandons une rencontre urgente avec les autorités concernées. En attendant, nous ne prendrons aucune initiative. Mais, s’il nous arrive de recevoir une lettre formelle nous ordonnant d’évacuer l’endroit, nous envisagerons certainement des actions », dit-il.

- Publicité -
EN CONTINU ↻

l'édition du jour

- Publicité -