VIOLATION DES DROITS DU TRAVAIL : Manifestation de la FTU demain soir devant la Victoria House

La Fédération des travailleurs unis (FTU) poursuit sa campagne contre la répression syndicale et la violation des droits du travail. Elle campera toute la nuit demain, à partir de 18h30, devant la Victoria House, où se trouvent les bureaux du ministère du Travail et des Relations industrielles.
Lors d’une conférence de presse à la mi-journée, Atma Shanto, porte-parole de la FTU, a annoncé cette action, dont le but est d’attirer l’attention sur les violations des droits des travailleurs ainsi que des cas de licenciements dans le privé, et ce avec l’objectif principal d’obtenir une réaction de la part du gouvernement, en particulier du ministère du Travail. À ses côtés ce matin, les dirigeants de la FTU, des employés de l’hôtel La Plantation du groupe Apavou, de Pearl Beach Ltd et d’Hyppocampe Ltd. Certains d’entre eux ont soit été licencié sans que la direction de leur entreprise n’ait informé le ministère du Travail, soit verraient leurs conditions de travail bafouées, voire subiraient des pressions de la part de leur employeur pour ne pas qu’ils rejoignent un mouvement syndical.
Autre point crucial abordé lors de cette conférence de presse : le financement des partis politiques par des entreprises du privé. Atma Shanto a dénoncé cette pratique, surtout après la révélation faite en début de semaine par la presse à l’effet que le groupe Apavou a contribué financièrement à la campagne électorale de l’Alliance de l’Avenir lors des législatives de 2010. Pour Atma Shanto, cette affaire relève d’un « véritable scandale », ce qui lui fait dire qu’en 2010, « il n’y a pas eu de free and fair elections ».
« Il s’agit d’une forme de corruption et nous dénonçons cette pratique, même si elle était une chose courante par le secteur privé durant des élections », affirme Atma Shanto. Le porte-parole demande donc que soit rendue publique la liste des entreprises du privé à avoir financé les partis politiques lors des élections de 2010. « Travayer ava compran ki avek casse patron ki finans politique », lâche ce dernier avant de lancer une invitation aux travailleurs le 1er-Mai à partir de 9h30 sur la “place des taxis” pour la grande mobilisation syndicale.

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