VOL ET ATTENTAT À LA PUDEUR : Les deux accusés plaident non-coupables

Le procès qui est intenté à deux individus, l’un habitant Rivière-du-Rempart et l’autre Grande-Rivière-Sud-Est pour vol et attentat à la pudeur, s’est déroulé hier en cour criminelle intermédiaire. Les accusés ont plaidé non-coupables devant la magistrate Niroshni Ramsoondar.
Les faits remontent au mois de mars 2012. Selon le dossier de la poursuite et les déclarations faites par les accusés aux enquêteurs ces derniers se sont rendus à Petit-Village, Goodlands pour « tras enn lavi », soit pour attaquer des personnes en vue de les voler. Mais n’y trouvant aucune cible, les protagonistes ont décidé de rebrousser chemin quand ils ont aperçu une voiture blanche dans un endroit plutôt retiré, avec un couple à l’intérieur. Ils ont utilisé un t-shirt comme cagoule et munis de leurs sabres, ils ont attaqué le couple. L’un des deux malfrats a volé le téléphone portable et le porte-monnaie du jeune homme tandis que l’autre s’affairait à dépouiller sa compagne de sa chaîne en or et de son sac à main.
Après avoir commis leur forfait, les deux accusés ont conduit leurs victimes sur un rocher en leur bandant les yeux et en leur ligotant les pieds et les mains. L’un des agresseurs a ensuite emmené la jeune fille dans un buisson pour l’agresser sexuellement. Les malfrats ont jeté un des téléphones portables et vendu l’autre ainsi que la chaîne en or à un habitant de Roche-Bois.
Lors de deux perquisitions au domicile des accusés le 12 avril 2012 et le 1er mai rien a été trouvé. La reconstitution des faits s’est déroulée le 14 avril 2012.
L’accusé N° 2 a toutefois allégué en cour qu’il aurait été victime de brutalité policière accusant le caporal Jankee de la Criminal Investigation Division (CID) de Goodlands et un des premiers témoins assignés dans cette affaire de l’avoir frappé pour obtenir des informations. L’accusé N° 2 a également déclaré qu’il n’était pas d’accord avec le contenu de sa déposition consignée le 1er mai 2012, qui a été lue en cour intermédiaire hier. Il a également modifié certains éléments de la déposition concernant la vente de la chaîne volée.
Interrogé par les accusés qui assuraient leur propre défense, le caporal Jankee a nié avoir utilisé la violence pour obtenir des aveux. Ce dernier a précisé que les accusés n’ont déposé aucune plainte lors d’une précédente comparution devant la cour de district de Goodlands ni depuis avril 2012.
La magistrate Niroshni Ramsoondar a réservé son jugement pour le 4 février prochain.

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