VOLLEY-BALL—CHARITY CUP: Les premiers lauriers à Camp Ithier VBC et Azur SC

Vaincus lors de l’édition 2014 de la Charity Cup en volley-ball, le Faucon Flacq Camp Ithier VBC et l’Azur SC ont cette fois retourné la situation en leur faveur. Pour ce coup d’envoi de la saison en salle, samedi dernier au gymnase Pandit-Sahadeo à Vacoas, l’équipe de l’Est est venue de l’arrière pour mettre à la raison le Curepipe Starlight au tie-break. Et ce, sur le score de 23-25, 25-22, 21-25, 25-18 et 15-9 en 112 minutes. Par contre, la formation de la ville lumière n’a pu résister aux assauts des Azuréennes en s’inclinant en trois sets (19-25, 18-25 et 12-25) en 74 minutes.
Championne en exercice, la formation de Camp Ithier a démarré la nouvelle saison sur une note positive. Et ce, malgré le départ de sa pièce maîtresse, Guy Valentin, et de Brondon Tanner, et l’absence de son libero Hansley Casimir. Reste que ses deux nouvelles recrues que sont Olivier Papet et Fabrice Potharam ont donné satisfaction.
« Ils ont évolué sans pression, car j’ai voulu les mettre à l’aise. Avec le départ de quelques cadres, nous aurons à exploiter au maximum le potentiel des autres éléments. D’ailleurs, nous avons prouvé aujourd’hui qu’il faudra compter avec nous cette saison, malgré ce qu’en pensent nos détracteurs », affirme l’entraîneur, Deepak Aungnoo, qui s’attend à renforcer son groupe avec la venue du Malgache Fabrice Hermann au cours des prochains jours et d’un autre étranger à moyen terme.
Du côté du Curepipe Starlight, l’entraîneur Daniel Lam Hing avait fait confiance d’entrée à ses deux nouvelles recrues, à savoir les Rodriguais Geraldo Casimir et Jason Casimir. Alignés aux côtés de Gino Sophie, Sunil Mudhoo, Allan Philippe et Kevissen Ramigadu, ces deux joueurs ont pu tirer leur épingle du jeu. « Ils étaient quelque peu sous pression, et il faudra qu’ils s’améliorent au niveau technique », soutient le coach curepipien. Tout en rendant hommage aux dirigeants du CSSC « qui abattent un travail fantastique derrière le rideau », Daniel Lam Hing souligne avoir des visées sur la Republic Cup et compte travailler davantage la collectivité afin de mieux préparer le championnat.
Concernant la rencontre, il faut savoir que le Faucon Flacq Camp Ithier VBC était en position de force lors de la manche initiale (23-21) avant de concéder quatre points d’affilée. Cette formation s’imposait de bout en bout lors du set suivant, avant de voir les Curepipiens reprendre le contrôle de la siutation. Et ce, lors d’une troisième manche au cours de laquelle ils se détachaient à 19-14 pour s’imposer de quatre points.
Cependant, l’équipe de l’Est ne jetait pas les armes pour autant en nivelant le score à deux sets partout avant de conclure en force dans le tie-break. Un tie-break au cours duquel Ashwin Ramkalawon et ses coéquipiers s’étaient pointés en tête au changement de côté (11-6) et Gino Sophie recevait un carton rouge pour propos déplacés à l’égard de l’arbitre.
Chez les dames, le débat a été nettement moins équilibré. Avec un effectif rajeuni, avec la présence de quelques joueuses ayant disputé les Jeux d’Afrique de la Jeunesse l’année dernière, à l’instar de Katriana Moutien, Francesca Bill, Chloé Hack, Esteffie Retourné, Angélique Kelly et Béatrice Marcel, le CSSC n’avait pas les munitions nécessaires pour inquiéter sérieusement son adversaire. Et ce, malgré la présence de ses nouvelles recrues (Anais Sadien, Wendy Antoine et Jenna Rima).
D’autant qu’Azur SC avait conservé quasiment le même effectif et que Lucy Latour était revenue sur sa décision de se retirer de la compétition. Au bout du compte, l’équipe curepipienne n’aura fait illusion qu’aux 2e et 3e sets, quand elle s’était accrochée respectivement à 10-11 et 7-7 avant de laisser filer son adversaire.
Didier Madarbaccus, le nouvel entraîneur d’Azur SC en compagnie de Kevin Singapermal, soulignait vouloir continuer le travail entamé par l’ancien entraîneur Guito Lepoigneur. « Un premier objectif a été atteint. Il ne faudra pas brûler les étapes et atteindre notre prochain objectif qu’est le championnat », soulignait-il. De son côté, Deepak Sowaruth, entraîneur du CSSC, faisait ressortir qu’il ne fallait pas s’attendre à des miracles d’entrée avec une équipe en reconstruction. Toutefois, le défi sera la qualification pour la Coupe des clubs champions de la zone 7.

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