VOLLEY-BALL : L’azur du Curepipe Starlight brille de nouveau

Il n’aura fallu que 75 minutes au Curepipe Starlight pour se succéder à lui-même au palmarès du championnat féminin de volley-ball. Face à Azur SC qui était condamné à faire la différence en trois ou quatre sets pour un éventuel renversement, les Curepipiennes ont géré efficacement la situation, hier après-midi au gymnase Pandit-Sahadeo à Vacoas.
Alors qu’un débat accroché était attendu, vu l’enjeu, il n’aura finalement été qu’à sens unique. Un succès net et sans bavures sur le score de trois sets à zéro (25-17, 25-16 et 25-19) pour les Curepipiennes. Invaincue tout au long de ces play-offs et après les succès décrochés lors du Charity Shield et de la Coupe de l’Indépendance, l’équipe de la ville lumière abordera ainsi la Coupe des clubs champions de la zone 7 avec un moral en hausse.
Azur SC n’a fait illusion jusqu’au second temps mort technique de la manche initiale avant de rendre les armes. Quand le CSSC nivelait le score à 16-16 après avoir mené jusqu’à 9-13, la rencontre prenait son pli définitif. Avec Heidy Bauda au service, cette formation réalisait six points sans réplique face à un bloc adverse désorienté. Dès lors, le Curepipe Starlight, avec dans ses rangs Maita Cousin, Angélique Ramdoss, Vanessa Chellumben, Heidy Bauda, Felicia Julie et Tiffany Nursimloo, de même que la libero Dominique Seeyave, était quasi assuré d’un deuxième titre. Il entamait ainsi la deuxième manche tambour battant (4-0) avant de se faire accrocher à 12-12.
Azur SC, au sein duquel évoluaient les soeurs Latour (Lucy, Joanne et Joanita), Caroline Lepoigneur, Stéphanie Duval, Nathalie Létendrie et la libero Rachel Christine), jouait sa dernière carte, mais cette équipe, malgré sa volonté, affichait trop de déchets dans son jeu pour pouvoir contester la supériorité de son adversaire. Conséquemment, le CSSC repartait de plus belle (18-14), et dès lors, la messe était dite. Comme le prouve d’ailleurs l’écart de neuf points au final.
« Nous ne méritions pas de gagner, d’autant que notre adversaire était supérieur. Nous n’avons pu maintenir le rythme du début de match et les joueuses ont connu un relâchement. Nous avons également réalisé trop de fautes directes », reconnaissait Guito Lepoigneur, entraîneur d’Azur SC.
Vu que la cause était entendue, ce dernier faisait tourner son groupe, avec l’entrée en jeu d’Évelyne Goder, Salveena Larché, Odile Cauvelet et Priscilla Kelly. Une nouvele fois, le Curepipe Starlight, accroché jusqu’au 22e point, appuyait sur l’accélérateur pour s’en aller cueillir un succès largement mérité.
Un succès que l’entraîneur Deepak Sowaruth dédiait à Reza Itoola, « véritable chef d’orchestre », au préparateur physique, Patrick Seerungen, à Harold Mayer et aux autres membres du comité directeur et au commanditaire Inicia. Selon lui, ses protégées ont su gérer la pression. « La motivation était présente au sein du groupe. Nous avons donc confirmé le titre acquis la saison dernière et nous comptons préparer la Coupe des clubs champions de la zone 7 avec tout le sérieux voulu, et avons également l’ambition de terminer sur la plus haute marche du podium ».
Il est à noter que la troisième place de cette compétition est revenue aux Tranquebar Black Rangers, qui ont dominé l’USBBRH en trois sets lors de leur dernière sortie vendredi dernier.

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