WASTE WATER MANAGEMENT : Un ingénieur civil conteste sa suspension

Hemant Kalisaran, Senior Civil Engineer à la Wastewater Management Authority, demande à la Cour suprême de revoir sa suspension, décision prise lors de la tenue d’un comité disciplinaire. L’employé a été interdit de son poste pour avoir recommandé un contrat à Gibb (Maurice) Ltd pour un projet d’assainissement à Rivière-du-Rempart.
Dans une demande de révision judiciaire, l’ingénieur civil évoque un litige entre le président du Conseil d’administration, Sulaiman Hossen Hansrod, et souligne que « c’est ce qui a motivé ma suspension ». Le contrat en question était pour un projet d’assainissement dans les résidences EDC de Rivière-du-Rempart. Hemant Kalisaran souligne dans sa demande à la cour qu’il a été informé que le contrat a été attribué à Scene-Ries Ltd le 5 juillet dernier. L’ingénieur soutient que l’offre la moins chère était celle de GIBB (Maurice) suivie de Scene-Ries Ltd.
Dans un affidavit rédigé par l’avoué Hiren Jankee, l’ingénieur civil habitant Trou-aux-Biches, indique qu’il avait été suspendu de ses fonctions le 30 juin dernier. Il ajoute que cette décision a été faite après 12 ans de service au sein de l’organisme qu’il a rejoint en 2005. Il indique qu’à ce jour, 16 employés, dont quatre managers et quatre ingénieurs, ont été suspendus par le président du conseil d’administration de la WMA, Sulaiman Hossen Hansrod.
Hemant Kalisaran souligne en outre que le 21 décembre 2016, il a été choisi pour présider un comité chargé d’évaluer le comité d’évaluation des offres. Il avait alors reçu cinq offres à évaluer. Dans son affidavit, il évoque une relation conflictuelle avec le président du conseil d’administration, estimant que « c’est ce qui a motivé ma suspension ». Hemant Kalisaran indique avoir été convoqué par Sulaiman Hossen Hansrod le 30 mars dernier. En juillet, il avait logé une demande d’injonction en Cour suprême pour contester la tenue du comité disciplinaire mis sur pied contre lui et qui devait avoir lieu. Le juge Nicolas Ohsan-Bellepeau n’avait toutefois pas accédé à cette demande et les deux parties avaient été appelées à s’expliquer.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -