NON-SCOLARISATION—MIREILLE MARTIN : « Des mesures prises au niveau de diverses autorités »

Répondant à une question de la députée mauve Lysie Ribot sur les mesures qui ont été prises pour les enfants ne se rendant pas à l’école primaire, la ministre du Développement de l’enfant  Mireille Martin a indiqué que plusieurs mesures ont été prises, en synergie avec d’autres autorités travaillant dans ce sens, pour s’assurer de la scolarité d’un enfant, tel que prescrit par la loi, jusqu’à l’âge de 16 ans. Les cas d’enfants non scolarisés sont rapportés à la Child Development Unit, qui les réfère à d’autres autorités pour une enquête.
« According to the Education (Amendment) Act 2004 and in line with Article 28 of the UN Convention on the Rights of the Child (CRC) to which Mauritius is a signatory, education is compulsory for all children up to the age of 16. In this context, non-compliance to schooling is an offence as per the provisions made in the Education Act and on conviction, a responsible party is liable to a fine not exceeding Rs 10 000 and to a term of imprisonment not exceeding 2 years », a déclaré la ministre. Selon Mireille Martin, à chaque signalement par le public de cas d’enfants non scolarisés, ceux-ci sont renvoyés au ministère de l’Éducation et des Ressources humaines, lequel entame alors immédiatement des actions. En parallèle, a-t-elle souligné, son ministère entreprend également des enquêtes sociales sur les cas signalés, qui sont ensuite renvoyés aux parties concernées, en fonction de la situation de l’enfant.
En ce qui concerne les cas d’enfants qui n’ont pas été enregistrés à la naissance, le ministère émet une lettre de recommandation à l’établissement concerné afin de faciliter leur admission en attendant leur attestation de naissance. Pour remédier à cette situation, Mireille Martin indique que son ministère travaille en étroite collaboration avec d’autres ministères et institutions. Au niveau de son ministère précisément, des actions ont été prises pour lancer des campagnes d’informations à travers les School Child Protection Club ainsi que pour la formation des parents à travers le programme de l’École des Parents. Sans compter que la ministre collabore aussi avec l’Ombudsperson for Children. « Under the Working Together Committee, a Protocol of Collaboration between my Ministry and the Ministry of Education and Human Resources was signed on 25 October 2012 with a view to rationalizing, improving and enhancing services in child protection and development », a-t-elle déclaré.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -