ARVIN OMBIKA : Des dieux, du fluo, du clubbing

Les dieux grecs et les héros colorent le Henessy Park Hotel en ce mois d’août avec l’exposition de peinture, « Panthenon Frieze » d’Arvin Ombika. Le thème, pensé à partir du lieu d’exposition, est celui de la célébration. Explosion de couleurs fortes sur un fond de grisaille : les personnages de la mythologie introduisent une dimension festive à l’exposition. L’ancien et le moderne se côtoient.
Arvin Ombika est un artiste mauricien contemporain, pur produit du MGI. Ses oeuvres traitent principalement de l’aspect multiculturel de son île traduit en peinture. Arvin est inspiré par ses expériences environnantes et personnelles. Au départ, il combine, additionne et soustrait les couleurs (des nuances de gris illuminées par du rose, du vert, du jaune fluorescents). C’est en restant fidèle à son style de peinture, mais en se saisissant des dieux de l’Olympe qu’Arvin Ombika actualise son travail artistique.
Pour son deuxième Showcase, comme il l’appelle (le premier a eu lieu au Suffren en 2012), Arvin a fait le lien entre la période de la Grèce antique et celle d’aujourd’hui. En s’inspirant des dieux et des demi-dieux, qui se réunissaient au Panthéon afin de rendre hommage à la déesse Athéna, l’artiste a revisité la mythologie avec une touche moderne. Les neuf tableaux exposés traduisent la célébration qui existe depuis le temps du Panthéon et que l’on retrouve encore aujourd’hui, dans une ambiance « clubbing », à travers les afters et les rassemblement en boîte. La forme généalogique du panthéon grec apparaît dans le lieu de l’exposition.
C’est sans certitude du résultat qu’Arvin Ombika s’est lancé dans cette aventure nouvelle. « Je n’étais pas sûr du résultat car c’est assez délicat de travailler avec du fluo », déclare le jeune homme lors du vernissage de son exposition qui a eu lieu le mercredi 7 au Henessy Park Hotel. Et d’ajouter finalement : « Je suis assez satisfait. »Revenant sur la source de son inspiration, il explique : « Au départ, je voulais travailler autour du clubbing et l’idée a germé avec le lieu de l’expo. J’ai voulu faire des tableaux qui correspondraient à l’esprit de ce lieu et du social gathering haut en couleurs. » Habitué à faire des portraits avant l’émergence du renouveau, Arvin Ombika n’en consacre qu’un seul à son Panthenon Freize.

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