Chiffres officiels de la Santé : 525 cas positifs depuis la 2e vague du 5 mars

Le Highlands Cluster-to-be avec 22 nouveaux cas de COVID-19 dépistés après une série de Random Tests

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Une « Invigilator », qui a été à l’école Philippe Rivalland R.C.A à Beau-Bassin hier pour les examens de la PSAC, parmi les cas positifs

Le village de Canot quitte la zone rouge à l’Ouest

La barre des 500 cas positifs à la COVID-19 depuis le 5 mars dernier a été franchie hier après-midi avec les résultats des Random Tests PCR effectués à Highlands. 22 nouveaux cas ont été recensés au niveau de cette région faisant toujours partie de la zone rouge des Plaines-Wilhems. Aussi, quatre cas ont été identifiés avec l’exercice de Contact Tracing en cours poussant le total à 525 depuis le début de la deuxième vague locale de la pandémie Coronavirus. Parmi ces 22 cas de Highlands figure une Invigilator, qui a été en poste hier à l’école primaire Philippe Rivalland RCA à Beau-Bassin pour les examens de Primary School Achievement Certificate (PSAC).

À hier après-midi, les 22 cas du côté de Highlands ont provoqué une onde de choc au niveau des autorités sanitaires – qui craignent que la propagation du virus soit toujours de mise. Bien que plusieurs endroits dans la région de Phœnix aient été enlevés précédemment de la zone rouge, Highlands y fait toujours partie. Ainsi, les autorités sanitaires exigeront un verrouillage serré en espérant que les autres cas potentiels soient repérés à travers le Contact Tracing enclenché hier soir.

Mais, à hier soir, les autorités sanitaires ont dû faire face à une problématique, soit le cas d’une Invigilator  en poste hier à l’école de Philippe Rivalland R.C.A figurant parmi les dépistés. La principale concernée, ayant effectué son test lundi dans un centre communautaire, a été à l’école primaire de Beau-Bassin hier. Selon les recoupements, l’Invigilator n’avait qu’un seul élève sous sa surveillance, soit un enfant à besoins spéciaux, pour les examens du PSAC. La surveillante a été admise à l’hôpital ENT alors que l’enfant en question ainsi que ses parents ont été placés dans un centre de quarantaine.

Du côté du Mauritius Examinations Syndicate on laissait entendre que l’élève concerné pourra poursuivre ses examens en quarantaine et qu’il ne sera pas pénalisé. Et cela, en dépit de tout le stress sur cet enfant. Au niveau du ministère de l’Éducation, l’on affirmait que les examens du côté de l’école Philippe Rivalland R.C.A sont maintenus avec la salle de classe en question désinfectée et isolée. Dans les milieux informés on avançait que les explications fournies par la surveillante ont été prises en compte notamment en termes de contacts qu’elle a eus en arrivant à l’école hier matin. Elle aurait indiqué qu’à tout moment elle avait respecté la distanciation sociale recommandée et qu’elle n’a pas eu de grandes interactions avec le responsable en poste, soit son Supervising Officer. Sauf qu’à hier soir, le Service Diocésain de l’Education Catholique (SeDEC) affirmait toujours être dans l’attente de confirmation de la nouvelle au sujet de cette « Invigilator » testée positive. Le SeDEC avançait aussi qu’« il est primordial de ne pas causer de panique auprès des enfants et des parents et qu’avant tout il faut penser à la santé et la sécurité des enfants ».

Vacciné, un Health and Safety Officer positif

Un Health and Safety Officer habitant Highlands, vacciné le 26 mars au Covaxin, figure parmi les 22 positifs. Cet employé du côté de Mer Rouge a été informé hier par le ministère de la Santé qu’il figurait parmi les dépistés comme porteur de la COVID-19. Contacté hier soir, il laissait entendre qu’il s’est rendu au centre communautaire de Highlands lundi pour faire son test PCR et a été ordonné de regagner son domicile aussitôt que les résultats sont tombés hier vers les 15h30.

L’homme de 38 ans dit ne pas savoir comment il a pu contracter le virus. Il a déjà établi sa liste de personnes qu’il aurait côtoyées ces derniers 14 jours, soit une vingtaine au total.  Asymptomatique, il attendait à hier soir que les services viennent le récupérer chez lui pour son admission dans un centre de traitement.

Canot sort du rouge

Après une série de tests PCR effectués à Canot qui se sont révélés négatifs, le village a été enlevé de la liste de la zone rouge. Les autorités sanitaires se disent satisfaites des dernières données récoltées notamment avec 450 Random Tests. L’on estime que les risques de contamination et de transmission locale ont diminué.

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