Après un conseil à un jeune : une bande agresse un entraîneur de gym

Une bande a agressé un entraîneur de gym (34 ans), lundi, à Plaine-Verte. Les suspects n’ayant pas apprécié qu’il fasse la morale à l’un des leurs. Dans sa version des faits, l’entraîneur de gym a expliqué à la police qu’il s’est rendu dans un salon de coiffure, samedi, à Vallée-Pitot. Il a salué tout le monde alors qu’un jeune homme ne lui a pas répondu, étant vraisemblablement concentré sur son portable.

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Le coach a dit lui avoir prodigué quelques conseils sur le respect envers les aînés, entre autres. Il a avancé qu’il a parlé sans dénigrer son interlocuteur. Sauf que le jeune en question s’est vexé et devait se moquer du plaignant. Ce dernier a préféré ne pas envenimer la situation et devait partir après sa coupe.

Lundi après-midi, il a reçu un appel sur son portable, son interlocuteur disant : « Kot sa ou travay? Mo papa ek mwa anvi zwenn ou. Mo interese avek ou coaching ». Il a informé ce potentiel client qu’il est chez lui à Plaine-Verte et qu’il pouvait venir le voir. Une heure plus tard, le trentenaire a aperçu une moto devant sa porte et devait parler avec la personne en pensant que c’était le client.

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Or, il est tombé dans un piège. Une bande a foncé sur lui et le plaignant a reconnu le jeune homme qui se trouvait au salon de coiffure samedi. Les suspects étaient en possession de matraques et ils lui ont assené plusieurs coups au visage et à la tête. Il a aussi reçu des coups de poing et devait tomber par terre

En dépit de sa situation, la bande s’est acharnée sur lui. L’un d’eux lui a fait comprendre que c’est son cercueil qui sortira de l’hôpital… Il avait ajouté : « E ena ankor p* kouma twa nou fer gele. »

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À l’arrivée des membres du public, les malfaiteurs se sont dispersés. Le coach s’est rendu à l’hôpital Jeetoo pour des traitements. Il dit avoir noté la disparition de sa chaîne en or et d’une somme de Rs 9 000 après la bagarre, soit un total de Rs 44 000. La police a initié une enquête pour agression avec préméditation. Des interpellations sont à prévoir.

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