Black Label and Stag Party : Private Prosecution contre Gobin toujours en suspens

La Private Prosecution engagée par le pandit Pursun contre l’Attorney General, Maneesh Gobin, et le Parliamentary Private Secretary (PPS) Raj Dhaliah a été appelée une nouvelle fois devant la cheffe juge, Rehana Mungly-Gulbul, hier. Cette poursuite à titre privé devant le tribunal de Curepipe a été mise en veilleuse sur ordre de la cheffe juge, en attendant que la Cour suprême puisse considérer la contestation que Maneesh Gobin avait logée contre cette Private Prosecution.

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Hier matin, Maneesh Gobin était une nouvelle fois présent en Cour et avait pris place dans les bancs réservés aux membres du public, tandis que le PPS Dhaliah brillait par son absence. Me Ravi Rutnah, dont les services ont été retenus par Rajanah Dhaliah, a confirmé qu’il a bien reçu un affidavit de la partie adverse. Il a toutefois demandé un renvoi à la Cour pour qu’il puisse préciser sa position. L’affaire contre ce dernier a de fait été renvoyée au 5 juin.

En ce qui concerne Maneesh Gobin, qui était représenté par Me Ravind Chetty, Senior Counsel, Sanjeev Teeluckdharry – qui s’occupe des intérêts à titre bénévole du pandit Vivek Pursun avec Me Akil Bissessur – a demandé que ses objections préliminaires contre la contestation de Maneesh Gobin soient appelées en Cour pour y être débattues. La Cour fixera une date pour ces débats par voie de circulaire.
Le pandit Pursun reproche à l’Attorney General et au PPS Rajanah Dhaliah d’avoir perçu des pots-de-vin avant d’allouer à bail un immense terrain de plusieurs centaines d’arpents à deux prête-noms de Franklin dans la région de Grand-Bassin, non loin du Ganga Talao. Pour le pandit, il est « inacceptable » qu’il puisse y avoir des activités « illégales et immorales » dans les parages du lac sacré, où il vient lui-même pratiquer ses rituels religieux.

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Dans un point de presse après l’audience, le pandit Vivek Pursun a lancé un appel en vue de « condamner avec force le fait qu’il y ait de tels actes dans les environs du lac sacré » et de le soutenir dans sa démarche.

Pour sa part, Me Teeluckdharry a informé à la presse qu’il compte demander à la Cour que l’affaire soit entendue « dans les plus brefs délais ». Il estime en effet que « les Mauriciens veulent savoir pourquoi le ministre Gobin et le PPS Dhaliah ont alloué un terrain de l’État d’une superficie de plus de 700 arpents à deux prête-noms de Franklin ».
Selon lui, les gens doivent aussi se poser des questions sur  la différence de traitement entre le Slovaque Peter Uricek, qui avait été déporté Manu Militari, et Franklin, qui n’a jamais été inquiété par les autorités mauriciennes, alors même qu’il était recherché par les autorités françaises.

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Autre question d’importance, selon lui : « Pourquoi Maneesh Gobin s’est sauvé face aux questions de la presse concernant Franklin ? »  Il a aussi mentionné la répression des autorités contre Me Yash Bhadain, en soulevant une affaire vieille de plusieurs années, alors que ce dernier n’a fait que représenter un Whistleblower, en l’occurrence le dénommé Keegan Etwaroo, qui avait incriminé le ministre Gobin et le PPS Dhaliah, entre autres. « Pourquoi la police ou les autres autorités n’agissent pas dans ce cas-ci ? » se demande Me Teeluckdharry.

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