Dans la nuit d’hier à ce matin : Deux incendies successifs aux Casernes centrales

Un premier foyer au Barrack 4 de la SSU maîtrisé en cours de soirée d’hier avec un nouveau plus dévastateur, aux petites heures du matin, détruidsant les Barracts de la SSU et des recrues le long de la rue Orléans

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Les sapeurs-pompiers dans l’attente des explications de la police au sujet des détonations entendues sur les lieux du sinistre

Panique et branle-bas de combat aux Casernes centrales dans la nuit d’hier à ce matin. La police et les Government Fire Services se retrouvent face à une énigme, à savoir comment un premier sinistre déclaré et maîtrisé dans la soirée d’hier a été relancé avec davantage de rage vers 1 heure de cmarin. C’est le cas de le dire en s’appuyant sur les témoignages des sapeurs-pompiers et du voisinage de la rue Orléans à Port-Louis. Le bilan physique est assez conséquent dans la mesure où toute une aile des Line Barracks, longeant la rue Orléans et accueillant des membres de la Special Supporting Uniut (SSU) et des nouvelles recrues de la force policière, a été complètement ravagaée avec les flammes sous contrôle qu’à partir de 4 heures, soit un peu plus de trois heures après la seconde alerte. Dès ce matin, des changements dans la circulation routière sont notés à ce point névralgique de la capitale. À ce matin, la rue Orléans, une voie de dégagement vers les Plaines-Wilhems, est fermée à la circulation, avec un plan de déviation mis en place, pour permettre aux sapeurs-pompiers de boucler les opérations et à la police de recueillir des indices sur les lieux du sinistre.

Tout avait commencé dans la soirée d’hier quand des éléments de la Special Support Unit (SSU) avaient donné l’alerte qu’un incendie avait éclaté dans un store à côté du Barrack No 4 dans l’enceinte des Casernes centrales. Le lieu est utilisé pour stocker des articles comme des matelas, de la ferraille et des pièces pour véhicules entre autres. C’était vers 21h30 qu’un membre de la SSU montant la garde à l’un des accès des Casernes centrales a aperçu des volutes de fumée s’échappant de ce bâtiment en pierre.
Dans un premier temps, ses collègues On Night Duty aux Line Barracks ont essayé de maîtriser le feu avant l’arrivée des pompiers de Port-Louis. Mais, le feu consumant les vieilleries à l’intérieur s’était propagé assez rapidement. Des pompiers de Port-Louis et de Coromandel furent dépêchés sur les lieux.

Finalement, il a fallu au moins trois camions-citernes pour venir à bout du sinistre vers 22h15. Cet incendie n’a fait aucun blessé. La police faisait alors comprendre qu’il était difficile de procéder à un inventaire. Cet exercice devait se dérouler à partir de ce matin, les lieux décrétés zone interdite et placés sous surveillance policière. À ce stade, les circonstances de cet incendie sont inconnues. La Criminal Investigation Division de Port-Louis Sud a initié une enquête. D’ailleurs, des caméras de surveillance sont installées dans différents lieux des Casernes centrales, dont près des barracks de la SSU.

Toutefois, aux petites heures du matin, soit avec le Control Room des sapeurs-pompiers, avertis vers 1 h ce matin,un nouveau foyer d’incendie, beaucoup plus conséquent, à en voir les images disponibles, s’était déclaré. Compte tenu de l’envergure de l’incendie, d’importants moyens, soit des équipes de pompiers de Port-Louis, Coromandel et Quatre-Bornes avec une dizaine de camions-citernes et équipés d’échelle téléscopique, furent déployés pour combattre le feu. Tout le bloc des Casernes centrales donnant sur la rue Orléans était affecté. Dans un premier temps, les soldats du feu avaient eu à faire face à des difficultés pour intervenir en raison des difficultés pour accéder aux Barracks.

Mais aucune explication n’était avancée sur les circonstances de la relance de cet incendie alors qu’il avait été maîtrisé à peine deux heures plus tôt. Dorsamy Ayacooty, Assistant Chief Fire Officer, qui dirigeait les opérations sur les lieux a soutenu qu’« il est aussi trop tôt pour dire vers quelle heure nous arriverons totalement à bout des flammes ». Des témoins affirment avoir entendu des détonations avec les sapeurs-pompiers dans l'(attente des explications de lka police sur l’origine de ces explosions ou encore les caractérisriques des articles se trouvant dans un des stores affectés par le sinistre.

Les détenus à l’Alcatraz Detention Centre et les recrues de la force policière, occupant ces Barracks, avaient été évacués dès le début de l’incendie.

Une enquête policière a été ouverte sur les circonstances de ces deux incendies successifs avec le Fire Report des Government Fire Services attendus également.

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