Dr Sarita Boodhoo, présidente de la Bhojpuri Speaking Union : « Chagrinée et écœurée par le drame avec le décès de deux jeunes dévots »

À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, proclamée par l’Unesco dans le but d’œuvrer pour la préservation des différences de cultures et de langues, diverses activités seront organisées à Maurice. La Creole Speaking Union, en collaboration avec l’Université de Maurice (UoM), organisera un atelier de travail sur le thème Kreol Repiblik Moris dan bann institision: ki bann devlopman resan ? à l’Université de Maurice dans la matinée de mardi. De son côté, la Bhojpuri Speaking Union procédera, dans l’après-midi, au lancement du livre Geet Gawai, bhojpuri folk songs in Mauritius, écrit par la Dr Sarita Boodhoo. La cérémonie sera organisée conjointement avec la haute commission de l’Inde et l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture.
Le Mauricien a rencontré à cette occasion Sarita Boodhoo, qui parle de son ouvrage, déjà lancé en Inde et édité par Prabhat Prakashan avec le soutien du Diaspora Research and Resource Centre de l’Antar Rashtriya Sahayog Parishad. Elle a par la même occasion commenté l’accident survenu sur la route de Grand-Bassin jeudi après-midi, se disant « chagrinée et écœurée » par le décès des deux jeunes dévots.

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Sarita Boodhoo, avant toute chose, parlons du drame qui s’est produit sur la route de Grand-Bassin jeudi. Comment avez-vous réagi en apprenant cette triste nouvelle ?
Je suis chagrinée et écœurée. Je participais à la cérémonie organisée par le Human Service Trust à Grand-Bassin. C’est à ce moment que j’ai appris ce qui s’était passé. Les organisateurs ont immédiatement modifié le programme culturel et ont présenté leurs condoléances aux familles endeuillées. Nous étions tous en larmes en apprenant la nouvelle.
Une ambiance lourde et triste a prévalu. Toute la population a, dans l’unité, manifesté sa sympathie devant ce drame qui s’est produit jeudi. Ces jeunes dévots étaient en train de manifester leur joie d’avoir rendu hommage à Shiva et s’apprêtaient à rentrer chez eux. C’étaient des jeunes très pieux, enthousiastes et plein d’énergie.
Ils vivent dans leur propre monde. Dans leur enthousiasme, il semble n’avoir pas écouté les paroles des aînés et des autorités, qui avaient mis en garde contre les câbles à haute tension. Il revient maintenant aux organisations socioculturelles et aux autorités de réfléchir ensemble afin de redéfinir les normes de sécurité.

Pour en revenir à vous, vous avez beaucoup fait pour la promotion de la langue bhojpuri à Maurice. Pouvez-vous nous parler de cette expérience ?
J’ai écrit plusieurs livres consacrés au bhojpuri, notamment Parlons le Bhojpuri, le Grammaire du bhojpuri à Maurice, Les traditions bhojpouriennes à Maurice, en anglais et hindi. J’ai également publié beaucoup de documents de recherches et participé à beaucoup de conférences locales et internationales dont des visioconférences. L’idée d’écrire un livre sur le Geet Gawai m’a effleuré depuis l’époque où je faisais des recherches en vue de la publication de Kanya Dan, consacré aux rites des mariages hindous, en 1993.
J’avais à l’époque interviewé plusieurs geetharines et le terme geet gawai revenait souvent dans leurs propos. Je suis fière d’ailleurs d’avoir popularisé ce terme. J’ai consacré tout un chapitre de Kanya Dan à Geet Gawai. Cela a provoqué une prise de conscience, notamment au niveau des médias et des chercheurs.
Ensuite j’ai créé un Bhojpuri Institute à la rue Raoul Rivet à Port-Louis en 1982. Dans le cadre des préparatifs en vue de la commémoration du 150e anniversaire de l’arrivée des premiers travailleurs engagés entre 1983 et 1985, j’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres Geetharines. Je leur avais laissé le champ libre pour présenter leur programme à cette occasion.
Ma nomination à la présidence de la Bhojpuri Speaking Union en août 2012 a insufflé un nouvel élan à promotion de la langue bhojpuri, notamment à travers la création d’une école de formation. Nous y avions organisé des cours sur l’immigration indienne, l’origine et la raison d’être des chansons qu’on interprétait et qui sont étroitement associées aux rites de passage, pour les femmes particulièrement.
Le mariage était une des occasions les plus importantes pour les chanter. J’ai eu l’occasion de comparer ces chansons avec celles chantées en Inde dans le Bhojpuri Belt et de découvrir à quel point elles sont similaires. Il y a aujourd’hui une cinquantaine d’écoles de formation à travers l’île. Des cours sont prodigués, entre autres, par les anciennes qui ont hérité de ces chansons de leurs daddys et nanis depuis leur enfance de génération en génération durant près de 200 ans.
Entre-temps Maurice a entrepris des démarches auprès de l’Unesco concernant l’inscription du Geet Gawai comme un patrimoine culturel intangible. Nous avons travaillé pendant quatre ans sur ce dossier conjointement avec l’université de Maurice et le National Heritage Fund. Notre démarche n’a pas été vaine puisqu’en 2016 le Geet Gawai a été inscrit sur la liste du Patrimoine intangible de l’Unesco. Ce qui donne au bhojpuri une légitimité tant sur le plan local qu’international.
Des activités sont organisées tous les ans pour célébrer l’anniversaire de cette inscription. Les Geetharines sont invités dans les grandes activités nationales organisées par le gouvernement comme l’indépendance du pays ou pour l’anniversaire de l’arrivée des premiers travailleurs engagés.

Comment cette inscription a-t-elle été accueillie à l’étranger ?
Les Geetharines ont eu l’occasion de participer à des tournées en Égypte. En avril 2019, elles ont entrepris une tournée culturelle en Inde à leurs propres frais. Elles ont donné des représentations dans une dizaine de localités, y compris à Antar Rashtriya Sahayog Parishad, à Delhi, qui milite pour la promotion du rapprochement de la diaspora indienne.
Les dirigeants ont été tellement été émerveillés par leur prestation qu’ils m’ont demandé d’écrire un papier de recherches pour leur journal académique. C’est ce que j’ai fait. Lorsqu’ils ont pris connaissance du papier, ils m’ont dit qu’il y avait matière pour un livre. Ils ont accepté de me parrainer pour le faire. C’était en 2019.
C’est ainsi que malgré mes occupations au niveau de la Bhojpuri Speaking Union, j’ai entrepris des recherches approfondies afin de savoir comment elles ont commencé à chanter. J’ai dû remonter l’histoire de l’immigration indienne et des travailleurs engagés à Maurice. Ce qui a débouché sur ce livre qui a déjà été lancé en Inde et qui le sera à Maurice ce mardi à l’occasion de la Journée des langues maternelles. Il faut reconnaître que le Covid et le confinement m’ont beaucoup aidée à accomplir ce travail. À la maison, je dispose de beaucoup de livres et de documents, ce qui m’a aidée dans les recherches.

Qu’est-ce que vous avez découvert dans le cadre de vos recherches ?
Je raconte dans le livre que ma grande tante paternelle, la phouphou de mon papa, l’épouse du Pandit Gayasingh, Devi Makhansingh Gayasingh, a écrit le premier livre sur le Geet Gawai intitulé The Vivah Mangal en 1910. Elle était la fondatrice de la première société des dames de l’Arya Samaj à Maurice.
Il y a des chants contenus dans ce livre qui sont toujours populaires et qui sont chantés aujourd’hui. Le MGI a même pressé un disque consacré à ces chants. En tant que réformatrice de l’Arya Samaj, elle faisait le tour de Maurice pour aider à la promotion et à l’émancipation de la femme. Dans les chants bhojpuri, il y a une catégorie qu’on appelle Gari. Ils visent à taquiner les hommes de la famille. Devi Gayasingh ne les appréciait pas trop, les trouvant trop osés. C’est ainsi qu’elle a créé des chants basés sur l’enseignement de Swami Dayanandā et qui explique comment un couple doit vivre. (Elle reprend quelques phrases d’une Parchawan Geet, Mangal Caan, un chant interprété par les femmes pour accueillir la nouvelle mariée et ses parents chez le nouveau marié).
J’ai des frissons en pensant à cela… On le chante encore aujourd’hui et c’est très populaire. J’ai été émerveillée de découvrir ce livre dans les archives familiales.

Vous avez donc baigné dans cette culture depuis votre enfance…
J’ai grandi dans la culture hindoue à travers l’Arya Samaj. Mon père avait sa propre société qui avait été créée avec son cousin B.Ramlallah, à Port-Louis. Ils organisaient des rencontres tous les vendredis durant lesquelles ils faisaient également le yaj.
Je dois avouer que je ne connaissais pas le bhojpuri à l’époque. Je suis née à Port-Louis. On parlait couramment le créole avec nos voisins et nos amis. Toutefois, nous avons tous connu le Pandit Gayasingh. C’est lui qui m’a donné mon nom Sarita ainsi que ceux de mes frères Vijay, Praba et Oudaye avant sa mort en 1950. J’avais donc un lien très proche avec le mouvement Arya Samaj et l’éveil de la communauté hindoue à Maurice depuis mon enfance.
J’étais parmi les 35 premières filles qui sont entrées au collège Queen Elizabeth en 1955. Il n’y avait pas de classe d’hindi à l’époque. À l’initiative de mon père, j’ai appris l’hindi dans une baitka aux Salines sous la direction de Beni Jawaheer. Je me souviens aussi que le professeur Basdeo Bissoondoyal m’a fait réciter mon premier discours en hindi dans une shivala à Triolet. Mon père était proche de lui ainsi qu’avec Sookdeo Bissoondoyal, Deorishi Boolell et les autres. J’ai fait des études supérieures en géographie à Calcutta.
À mon retour au pays, j’ai rencontré le Swami Krishnanand qui a fondé le Seva Shivir. Je lui avais demandé pourquoi il n’y avait pas de place pour les filles dans sa société. Il m’a répondu que si une fille me demandait de faire de la place pour elle, il le ferait. C’est ainsi que sous l’encadrement d’Harish Boodhoo, de Dhandev Bahadoor et d’autres, j’ai participé à la création de l’aile féminine de Seva Shivir qui a été lancée au Anse-La-Raie Youth Training Centre. Nous avons commencé par une cinquantaine de filles. Je me souviens des difficultés que nous avions rencontrées afin d’obtenir la permission des parents pour laisser les filles passer le week-end ensemble.
Le swamiji nous a donné une formation en leadership, en hindouisme, sur la culture et ce qu’on pouvait faire pour le pays. Je me souviens que tout le monde parlait couramment le bhojpuri sauf moi. Nous étions dans les années 1970. C’est à travers ces activités organisées, entre autres, par le Bhojpuri Institute et mes tournées à travers le pays que j’ai appris le bhojpuri par moi-même.
C’est à cette époque que j’ai popularisé la chanson Pani naiba qui existait déjà mais qui a été réadaptée avec une musique et une chorégraphie. Plus tard Sona Noyan et les autres l’ont reprise.
Je suis une autodidacte en ce qui concerne le bhojpuri. J’ai été amenée à faire des études plus approfondies de cette langue par la suite. Maintenant, je participe à sa promotion à Maurice et ailleurs.

La transmission de Geet Gawai” passe par l’immigration indienne et l’arrivée des travailleurs engagés à Maurice ?
Tout à fait. D’ailleurs l’Unesco insiste sur le fait que le geet gawai est étroitement associé à l’immigration indienne et aux travailleurs engagés dans l’île. « Geet Gawai originates Immigrant’s experiences against the background of a history of indentured labour; inscription would foster cohesive multicultural communities while promoting respect for cultural diversity. Geet Gawai is also a dynamic performing art experimenting with new techniques and creating lyrics: its inscription would also contribute to an enhanced appreciation for human creativity », souligne l’Unesco.

Ce qui explique votre intérêt pour la dimension historique de Geet Gawai…
Il y a, bien sûr, une dimension historique. Je raconte aussi que ce sont les hommes qui ont été les premiers travailleurs engagés à arriver à Maurice parce que les propriétaires terriens avaient besoin de gros bras dans leurs champs. Au départ les femmes qui étaient dans l’île effectuaient un travail domestique plus léger. Les autorités d’alors, ayant vu que les hommes étaient déstabilisés moralement et socialement et que certains commettaient le suicide, ont alors encouragé l’arrivée des femmes.
À partir de 1850, les immigrants ont été encouragés à venir en famille. C’est-à-dire non seulement avec leurs épouses mais également leurs parents et les enfants. Les Britanniques avaient à un certain moment envisagé la création d’une colonie des Indiens à Maurice, qui aurait permis d’avoir de la main-d’œuvre sur place au lieu de les importer.
La création de villages bhojpouriens à la fin des contrats des travailleurs engagés leur a permis de continuer les coutumes qui étaient pratiquées en Inde. Les geetharines étaient invitées à chanter dans des mariages les chansons dont elles se souvenaient encore. De plus, comme à l’époque le pays était couvert de forêts et de champs de cannes, les femmes se déplaçaient en groupe pour aller travailler très tôt le matin. En route, parfois elles chantaient.

Dans quelles conditions vivaient les femmes à cette époque ?
Il est difficile d’imaginer les conditions dans lesquelles elles évoluaient. Ces femmes n’étaient pas seulement exploitées par les grands propriétaires mais également par les sirdars. Elles étaient victimes de harcèlements sexuels qui, comme on le sait, existent toujours sur des lieux de travail et ailleurs.
Mais à cette époque, il n’y avait pas de législations comme aujourd’hui. À la maison, c’est le système patriarcal qui prévalait. Les hommes faisaient la loi et elles ne pouvaient rien dire.
Donc après leur mariage, elles étaient humiliées dans les champs ; à la maison, elles étaient dominées par les hommes de la famille et après leur mariage par le mari et la belle-mère. Malgré tout cela, elles ont réussi à préserver cette activité culturelle de grande importance qu’est le Geet Gawai. Maurice est un des seuls pays où il y a autant de groupes qui pratiquent le Geet Gawai, des Deka Deki, transmis de génération en génération dans des situations difficiles.
Je suis arrivée à la conclusion que le Geet Gawai a contribué à l’autonomisation des femmes sans qu’elles s’en rendent compte. Cela leur permettait de se rencontrer sans que personne ne puisse rien leur dire puisque cette pratique faisait partie de la société.
Cette pratique de chants remonte à la période védique. Le Rig Veda explique que pour la réussite d’un mariage et pour la fertilité, quatre femmes mariées doivent chanter et danser, accompagnées de luths et de vinas devant la déesse de la fertilité afin d’obtenir sa bénédiction. Voilà d’où vient cette pratique qui est aujourd’hui devenue patrimoine mondial de l’humanité.

Avez-vous eu l’occasion de voir comment le Geet Gawai est pratiqué ailleurs ?
J’ai eu l’occasion d’entendre une ou deux femmes en Afrique du Sud, à Trinidad, au Surinam, en Guyane. Le Geet Gawai est chanté par les vieilles personnes. Ce n’est pas toutefois le cas à Maurice où, à mon avis, il est unique et bien ancré. À travers la Bhojpuri Speaking Union sous l’égide du ministère de la Culture, on a pu les encourager à maintenir ce qui existe déjà.

Parlez-nous de votre livre…
Mon livre sur le Geet Gawai se lit comme une histoire. Je commence par parler de l’embarquement à Calcutta, pour des Girmitiya. Je donne une explication des différentes formes de bhojpuri parlées à Maurice et qui proviennent de 26 districts indiens et des milliers de villages. Ici graduellement cette langue a pris la forme d’une langue mauricienne avec des éléments en anglais ou en créole. Il ne faut toutefois pas oublier que le bhojpuri est le véhicule de Geet Gawai. C’est la raison pour laquelle nous insistons pour que le bhojpuri soit introduit à l’école.
J’ai publié une série de témoignages de femmes qui parlent de leurs expériences et des difficultés qu’ils ont rencontrées. Les lecteurs verront également des explications sur les chants associés aux rites de passage, les Sanskar Geet. Je parle également de l’influence de Bollywood sur le Geet Gawai et explique comment la légende des Zarinas a vu le jour à Maurice.
Certaines grandes danseuses étaient considérées comme des Zarinas. Je parle également des différents messages transmis à travers les chants qui couvrent tous les aspects de la vie, les joies et les difficultés qu’un couple peut rencontrer. Certains peuvent avoir une connotation politique dépendant des circonstances, voire peut-être des Protest Songs, notamment contre les établissements sucriers de l’époque.
En gros, le Geet Gawai décrit les différentes étapes du cycle de vie et les rites de passage tels que ceux impliquant l’arrivée du bébé dans la famille, la naissance, l’attribution du nom, la première nourriture du bébé et toutes les chansons impliquant des rites et des rituels et des coutumes avant le mariage, durant le mariage et après le mariage chez le nouveau couple. Ils dépeignent ainsi un mélange harmonieux et créent une ambiance de bon augure.

Le mot de la fin…
Le livre est aussi une ode aux Geetharines mauriciennes. Ces femmes ne se sont pas contentées de chanter et de danser, elles ont abattu un travail immense en préservant la tradition et l’histoire orale et les ont maintenues vivantes sans qu’elles ne s’en rendent compte.
Le Geet Gawai est un patrimoine intangible qui doit être protégé. Je me souviens que la Bolivie avait dénoncé la modernité et la globalisation entraînent la disparition de toutes les traditions orales. Les gens se concentrent sur la musique moderne et oublient la tradition. C’est ainsi que l’Unesco a adopté en 2003 les conventions destinées à promouvoir les traditions culturelles. C’est donc grâce à l’Unesco que le Geet Gawai est encore vivant.
Vous rendez vous compte que certains chants ont été préservés pendant 200 ans ! Ils ont été chantés par des geetharines qui n’ont jamais été en contact avec l’Inde. Tout cela démontre l’importance de geet gawai dans la transmission de l’histoire orale et sa transmission. Ces femmes ont réalisé un travail immense en préservant une tradition ancienne sans qu’elles ne se rendent compte. C’est une richesse immense de la société ! Il faut maintenant le transmettre aux jeunes. Je voudrais aussi rendre hommage à tous ceux, que ce soit à l’université comme Suchita Ramdin ou dans le public en général, qui ont contribué à ce patrimoine culturel. Le livre est actuellement disponible sur Amazon.

« Nous étions tous en larmes en apprenant la nouvelle de l’accident qui s’est produit sur la route de Grand-Bassin. Une ambiance lourde et triste a prévalu. Toute la population a, dans l’unité, manifesté sa sympathie devant le drame qui s’est produit jeudi »

« Geet Gawai décrit les différentes étapes du cycle de vie et les rites de passage, tels que ceux impliquant l’arrivée du bébé dans la famille, la naissance, l’attribution du nom, la première nourriture de bébé et toutes les chansons impliquant rites, rituels et coutumes avant, pendant et après le mariage chez la mariée et le marié »

« Vous rendez-vous compte que certains chants ont été préservés pendant 200 ans. Ils ont été chantés par des geetharines qui n’ont jamais été en contact avec l’Inde. Tout cela démontre l’importance de Geet Gawai dans la transmission de l’histoire orale »

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