FESTIVAL DU LIVRE DE TROU D’EAU DOUCE

Petits et grands, allez célébrer la culture ! Bien Chers amis, Une année est passée déjà depuis la dernière fois que je vous ai parlé du festival du livre de Trou d’Eau Douce. Ceux qui s’étaient donné la peine de s’y rendre n’ont pas été déçus et en étaient repartis enrichis, anoblis. Comme vous avez pu le voir sur le site dédié à sa présentation cette année-ci, voilà que démarre déjà la deuxième édition du festival du livre.

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Un éditeur mauricien, chez qui j’avais sollicité en vain la publication d’un de mes ouvrages, m’avait assuré et répété que le Mauricien d’aujourd’hui ne lit plus. J’en étais ébranlé, effondré de tristesse. Si tel est vraiment le cas, notre population a donc de la chance qu’un événement tel qu’un festival du livre vienne émailler son quotidien et apporter la culture à sa porte.

Pour se cultiver, à mon époque, il fallait compter sur nos professeurs, sur nos parents si d’aventure ils savaient lire, sur nos prédispositions naturelles et sur le hasard. Je me souviens des romans-photos que ma mère empilait dans un coin de la salle à manger, rendons à César ce qui appartient à César, ces romans populaires à bon marché ont contribué à me divulguer les plaisirs de la lecture, au même titre que les bandes dessinées, avec tous ces héros bien connus des enfants de la planète : le Capitaine Miki, le docteur Saignée, Bacchus, Zembla, Kit Carson, Blek Le Roc. J’avoue que j’ai passé des heures heureuses la tête plongée dans les pages de cette littérature populaire, qui a, néanmoins, affiné ma   connaissance de la langue française. Du côté de mes professeurs, il y en avait pléthore qui nous communiquait efficacement leur passion, au point que s’inscrivit à jamais dans mes synapses la conviction que je pouvais, sinon m’élever au-dessus des autres, du moins, me hisser sur un pied d’égalité.

La culture, c’est le pouvoir ; je sus qu’elle me permettrait de ne pas avoir honte de moi un jour et surtout d’effacer les douloureux moments passés de ma vie. Le festival du livre de Trou d’eau douce est un raccourci éminemment idéal vers cette ouverture des horizons, vers la liberté. Encore une fois cette année, je ne pourrai pas être là, je suis à l’étranger, et en cette période, il m’est impossible de m’y rendre, alors que j’aurais quelques ouvrages à présenter. Ceux qui me suivent connaissent Au Phare d’Albion, Île Maurice je reviendrai, Les divagations d’un Mauricien en exil, Vengeance au Paradis, Mon royaume pour un cheval, Mon Grand-père, ce héros, (amazon.com) et le tout dernier né Absolution pour un meurtre dont je profite pour vous faire un résumé rapide.

L’histoire se passe au 20e siècle dans la banlieue parisienne. Une main est retrouvée dans une poubelle. L’enquête s’annonce très difficile, piétine en raison d’un nombre important de suspects potentiels. Elle demeurera infructueuse par faute de preuves et l’affaire est reléguée aux dossiers des affaires non résolues. Dix ans plus tard, un concierge mauricien fait des révélations qui la ramènent sur les devants de la scène. Hedley est-il emmené au commissariat de police comme le meurtrier sanguinaire ou un simple témoin ? Pour en revenir à notre propos principal, ce qui me contrarie ce n’est pas tant de ne pas pouvoir vous présenter mon travail que d’être présent à cet événement planétaire, oui je dis bien planétaire. Grâce à l’avènement du numérique, aux réseaux sociaux, des gens de l’autre bout de la terre pourront suivre le déroulement de ce festival. Par ailleurs, d’innombrables villes du monde organisent leur festival du livre, eh bien, clamons haut et fort que notre île Maurice peut aussi s’enorgueillir d’avoir le sien, et pas des moindres.

L’organisation et la mise en place effective d’un tel événement relèvent du sacerdoce ; dans les coulisses, il a fallu contacter des auteurs, des écrivains, des éditeurs, des partenaires, des libraires, des librairies, des personnalités reconnues dans le milieu, réunir tout ce monde et assurer leur installation. Remercions chaleureusement Barlen Pyamootoo pour toute sa peine, sa persévérance, pour sa détermination et pour son dévouement à la littérature de notre pays, sous toutes ses formes. Vous qui êtes à Maurice, ne ratez surtout pas ce rendez-vous littéraire qui s’adresse à notre âme via notre intellect et qui se passe dans un cadre aussi exceptionnel que Trou d’Eau douce.

Non seulement l’occasion vous est donnée de rencontrer tous ces auteurs venus d’horizons divers, qui sont là pour vous communiquer un peu de leur passion et qui susciteront certainement d’autres vocations, mais il y a aussi le bonheur de vous retrouver avec des gens qui partagent les mêmes valeurs que vous. Petits et grands, allez célébrer le livre, allez-y en grand nombre, remplissez les salles de rencontre, empruntez les allées, vous ferez avancer l’humanité en inscrivant, pour la postérité, la paix dans nos gènes. Un petit rappel : le lancement officiel se tiendra le vendredi 7 octobre dans l’amphithéâtre, sur la plage publique de Trou d’Eau Douce.

GUY NG TAT CHUNG

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