Grève de la faim : Chengan réclame une révision du salaire minimum

Dana Chengan entamait hier son deuxième jour de grève de faim sur le parvis de la cathédrale Saint-Louis pour dénoncer la hausse du coût de la vie. « Je côtoie des personnes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Mon action est citoyenne, et par la même occasion de sensibiliser le public sur la baisse du pouvoir d’achat », dénonce-t-il d’eemblée.

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Cet ancien président du Macoss souhaite que le gouvernement augmente le salaire minimum et baisse les prix pétroliers à la pompe. « Si l’augmentation du salaire minimum est difficile, je demande aux autorités de venir avec les kart rasyon en faveur des plus vulnérables afin que ces derniers puissent manger à leur faim », dit-il. Il avance que la reprise après le Covid-19 « est très difficile pour une catégorie de la population, qui passe par des moments difficiles ».

Il lance un appel aux citoyens et aux syndicats « pou fer nou lavwa tande afin ki dimounn kapav viv desaman ». Concernant le déficit de la State Trading Corporation (STC), qui justifie de ne pas baisser le prix du carburant, Dana Chengan estime qu’il fallait « ajuster le déficit sur le long terme, au lieu renflouer la caisse de cette institution » dans les meilleurs délais.

« C’est important de baisser le prix de l’essence, car cela a beaucoup d’effets néfastes sur les personnes vulnérables », affirme-t-il tout en souhaitant une baisse des taux d’intérêts à l’emprunt pour soulager les ménages.

Pas question cependant pour l’ex-président du Macoss de mettre fin à son mouvement de grève, à moins d’un engagement du gouvernement sur le salaire minimum et la baisse dues prix des carburants. « Mo pe defann enn koz sitwayin. Mo pou tini ziska mo kapav ! » maintient-il.

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