Insécurité routière

PADMA UTCHANAH

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Président du Ralliement Citoyen pour la Patrie

Trop d’accidents mortels, trop de vies gâchées !

L’accident, ce n’est pas une fatalité. Certes, c’est pour beaucoup la faute des conducteurs. Mais dans une République, lorsque le Gouvernement se veut être responsable, il prend les mesures qu’il faut face à l’ampleur de la situation.

Encore une fois, hélas, il revient à la société civile et l’opposition extraparlementaire de donner la feuille de route au Gouvernement.

J’assume toute ma part !

La première des mesures, c’est d’instaurer la formation continue des conducteurs. Oui, le Code de la route et les risques ont bien changé depuis des années et évoluent rapidement. Chaque 5 ans, un conducteur doit suivre un rappel. Il est urgent d’entamer ce processus.

La conscientisation aux risques ne doit jamais être abandonnée. Elle doit être réalisée, non pas seulement par des phrases-chocs, mais par un discours franc, crédible et intelligent relevant de vrais professionnels.

Les routes, en elles-mêmes, doivent offrir plus de sécurité : moins de virages abrupts ou dangereux, meilleur éclairage, meilleure signalisation, bande d’arrêt d’urgence, trottoirs pour les piétons…

Les sanctions pour infractions au Code de la route doivent être à la fois plus sévères tout en étant instructives : l’obligation de passer par un stage de civisme pour récupérer son permis.

Ce sont autant de mesures fortes que le ministre de l’Intérieur, de la sécurité civile, qui n’est autre que le Premier ministre lui-même, se doit de mettre en vigueur.

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