LANCEMENT DU TOAM : 21 agences publiques, semi-publiques et privées impliquées

Pas moins de 21 agences publiques, semi-publiques et privées sont concernées par la mise en place et le bon fonctionnement du mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce (Trade Obstacles Alert Mecanism), dont le lancement officiel a été effectué hier par le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international, Étienne Sinatambou, à l’hôtel Westin Turtle Bay, Balaclava. Les représentants de ces diverses agences ont signé un protocole confirmant leur engagement à la réussite de ce projet.
Conçu et développé avec l’assistance technique et financière du Centre de Commerce International, le mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce est une plateforme en ligne permettant de faciliter l’élimination des barrières non tarifaires. Cette plateforme relie les opérateurs économiques aux agences/institutions publiques et semi-publiques. Les informations provenant des opérateurs économiques concernant les obstacles qui se dressent devant eux dans le cadre de leurs activités régulières sont transmises aux agences compétentes après avoir été validées par la Mauritius Chamber of Commerce and Industry. Cette dernière agit en tant que point focal national. La transmission des informations se fait dans la transparence et un comité de coordination national (National Monitoring Committee regroupant les différentes parties concernées et présidé par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international) s’assure du fonctionnement efficace du système mis en place.
Les agences publiques, semi-publiques et privées signataires du protocole de coopération sont : les ministères des Affaires étrangères et du Commerce international, de l’Énergie, de la Technologie informatique et de l’Innovation, de la Santé, de l’Agro-industrie, des Arts et de la Culture, de l’Industrie et du Commerce, des Affaires et de l’Entreprise, de l’Économie bleue, de l’Environnement et celui du Tourisme, l’Industry and Commerce Division, le Public Sector Governance Board, la MCCI, la Mauritius Revenue Authority, le Mauritius Standard Bureau, la Small and Medium Enterprises Development Authority, le Board of Investment, Enterprise Mauritius, la Mauritius Ports Authority, la Competent Authority du secteur du seafood.
Dans son discours inaugural, Étienne Sinatambou a réitéré l’engagement du gouvernement à tout mettre en oeuvre pour la facilitation des affaires par l’élimination des obstacles au commerce et à l’investissement. Il a laissé entendre que beaucoup a été fait jusqu’ici dans ce domaine, ce qui a valu à Maurice de bons classements dans les rapports préparés par des instances internationales. Il a reconnu, cependant, qu’il y a encore du chemin à faire dans certains domaines, faisant mention, entre autres, des droits de propriété et les conditions d’octroi de permis. Parlant du mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce, il a indiqué que cette plateforme aidera les opérateurs économiques à faire état en temps voulu des barrières non tarifaires qu’ils doivent surmonter, ce qui amènera les autorités compétentes à régler les problèmes soit au niveau bilatéral ou régional ou encore au niveau des instances internationales.
« Avec la libéralisation économique et la baisse des tarifs douaniers, la facilitation du commerce est une mesure clé de la compétitivité d’un pays et représente un avantage concurrentiel pour les entreprises dans un système commercial globalisé », a déclaré Azim Currimjee, vice-président de la MCCI. Selon lui, le mécanisme d’alerte facilitera la notification des obstacles aux agences concernées alors que du côté des autorités publiques et semi-publiques, il y aura un engagement ferme à résoudre les problèmes et à améliorer le cadre régulatoire des affaires.

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