« L’esprit s’enrichit de ce qu’il reçoit et le cœur de ce qu’il donne »*

GÉRARD TADDEBOIS

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Comment rester insensible face à cet esprit civique exemplaire du peuple mauricien en riposte à cette nouvelle catastrophe causée par le naufrage du Wakashio…
Chers lecteurs, je vous avouerais que je sens foncièrement vibrer en moi mon appartenance à ma terre natale en contemplant cet immense et formidable élan de solidarité des Mauriciens à vouloir s’unir comme “enn sel lepep enn sel nasion” pour

Gerard Taddebois

reprendre cette expression d’anthologie afin de trouver tous les moyens possibles pour venir en aide à nos compatriotes de la région du sud et, par extension, pour sauver notre patrimoine et préserver notre écologie. Devant cette prise de pouvoir de la PROACTIVITÉ sur la RÉACTIVITÉ, il me vient à l’esprit un texte du prolifique et grand écrivain et Monsieur, que demeure feu Wayne Dyer, qu’est « Passer du doute au savoir ».
Que voulait-il dire par cette phrase en apparence si succincte ? C’est un rappel qu’on ne peut rien apprendre des efforts des autres et qu’agir demeure l’apanage de toute concrétisation. Le meilleur professeur du monde ne peut rien vous enseigner si vous n’êtes pas prêt à mettre en pratique ses suggestions. D’ailleurs, un menu ne fera jamais un repas !!

Prêcher par l’exemple est la meilleure façon d’enseigner à quelqu’un ce que vous souhaitez qu’il apprenne. Nous devons perdre moins de temps à parler et, par conséquent, nous devrions agir plus souvent, car si les paroles ne sont pas suivies d’une action, elles ne sont que du vent et rien de plus. C’est un fait qu’on ne peut apprendre à nager qu’en écoutant les explications d’un instructeur ou en observant les autres en train de le faire. Vous devez vous-même vous jeter à l’eau !

Cette même logique s’applique aux échanges des vibrantes et interminables paroles que nous croyons être le seul moyen de communication. Nos paroles risquent d’être oubliées si elles ne sont pas suivies d’une action. Et les gens d’action semblent tous connaître le bien-fondé de ce dicton de Ralph Waldo Emerson : « Ce que vous faites parle si fort que je n’entends pas ce que vous dites. »

Aussi fort de ce magnifique exemple de solidarité nationale face à cette catastrophe causée contre notre patrimoine marin, on ne peut qu’aspirer à être des femmes et des hommes d’action, et ce faisant, nous contribuons à faire comprendre aux autres l’essentiel et en même temps nous sommes à même de ressentir en notre for intérieur un sentiment d’accomplissement que tous les mots du dictionnaire ne peuvent exprimer.
Dans mes escapades littéraires, je suis tombé sur six conseils que nous exhorte Mère Teresa et que je trouve en adéquation avec ce que je viens de vous exposer. En toute humilité, je vous les partage :

1) Gardez à l’esprit que vous serez traité dans la vie comme vous auriez enseigné aux autres comment le faire.
2) Demandez-vous si votre comportement n’est pas une invitation aux mauvais traitements qu’on vous inflige.
3) Quand vous sentez que vos paroles n’ont plus aucun effet et vous entraînent dans d’exténuantes explications qui vous mènent toujours aux mêmes résultats, soyez créatif et tâchez de RASSEMBLER au lieu de PRÊCHER.
4) Notez par écrit, de nouvelles façons d’agir qui vous aideront à faire passer votre message et engagez-vous à les mettre en pratique même si vous êtes tenté de vous lancer dans une nouvelle guerre des mots.
5) Faites comprendre aux membres de votre famille, et en particulier vos enfants, votre philosophie de votre vie en donnant vous-même l’exemple. Malgré tout ce qu’ils pourront dire, ils vous respecteront pour vos actions même s’ils se montrent plutôt sceptiques.
6) Si vous refusez d’argumenter et de vous défendre, démontrez simplement votre philosophie de vie par vos actions et vous finirez par découvrir la valeur de ces actes

RASSEMBLEURS.
Chers lecteurs, permettez-moi de terminer en vous lisant cette belle pensée qui, à mon humble avis, constitue un diapason qui résonne en harmonie à ma vision de ce qui constitue notre humanité :
« Que sur ton chemin,
Tu trouves suffisamment de bonheur pour rester GÉNÉREUX
Suffisamment d’épreuves pour devenir FORT
Suffisamment de peine pour rester HUMAIN
Suffisamment d’espoir pour être HEUREUX. »
Et j’ajouterai, je n’ignore pas les leçons du passé, ni les promesses du futur, mais je savoure le présent, car c’est là que tout se passe.
Devenons un canal par lequel le principe de vie peut circuler dans la vérité, la joie et l’amour.

* Victor Hugo

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