Meurtre à Ville-Bague : Vingt-huit ans de prison pour avoir tué son voisin

Rutil Sookun a écopé de 28 ans de servitude pénale devant les Assises pour le meurtre de son voisin, Sobhanand Bhoyroo, 61 ans. Le jugement a été rendu vendredi dernier par la juge Carol Green-Jokhoo. Rutil Sookhun avait 22 ans lorsqu’il a commis son crime, voulant « régler ses comptes » avec la victime car cette dernière était à couteaux tirés avec son père et leur querelle s’éternisait.

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Rutil Sookun avait plaidé coupable de son crime. Il était poursuivi devant les Assises sous une accusation de “manslaughter”, soit pour le meurtre de Sobhanand Bhoyroo. À l’origine du meurtre : une querelle de voisinage. Rutil Sookhun ne supportait en effet plus de voir son voisin s’en prendre à son père pour une histoire d’infiltration d’eaux usées sur son terrain. Le 11 mars 2019, l’accusé s’est ainsi mis en tête d’agresser la victime.

Il a attendu que le sexagénaire retourne chez lui, vers 16h30, pour l’attaquer. L’accusé avait décidé de laisser le moteur de son véhicule en marche afin d’étouffer les bruits. Une fois face à la victime, il lui a assené des coups de poing au visage. C’est alors que, une fois la victime au sol, Rutil Sookun a appuyé son genou sur son cou jusqu’à ce qu’il ne respire plus. Après quoi il a mis le corps dans un sac, qu’il a mis dans son véhicule avant de s’en débarrasser près de La Nicolière. Il devait toutefois veiller à se débarrasser de tous les effets de la victime avant de rentrer chez lui prendre une douche vers 4h du matin.

Selon le rapport médico-légal, la victime est décédée des suites d’une “ligature strangulation” en plus de multiples blessures décelées sur son corps. La victime, après son interpellation par la police, avait d’emblée avoué son crime. Facteur que la juge dit avoir pris en considération. Toutefois, elle devait déplorer le crime et la manière dont l’accusé s’est pris pour se débarrasser du corps, faisant état d’un acte « inacceptable dans une société civilisée » et du besoin de sanctionner sévèrement un tel acte. Pour ces raisons, la juge Carol Green-Jokhoo a infligé a Rutil Sookhun une peine de 28 ans de prison.

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