Piton Detention Centre : Me Teeluckdharry se plaint de n’avoir pu rencontrer son client

Me Sanjeev Teeluckdharry (48 ans) a déposé une plainte, dimanche, à la police de Piton. L’accès à son client, un homme dans la cinquantaine, lui a été refusé au centre de détention de cette localité. Il souhaite une enquête pour établir s’il n’y aurait pas une infraction aux Standing Orders.

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L’avocat a expliqué que ses services ont été retenus par une famille pour assister un quinquagénaire et son neveu (24 ans). Ces derniers ont été arrêtés par une équipe de l’Anti Drug and Smuggling Unit dans un cas de drogue le 7 juin.

Sanjeev Teeluckdharry affirme que le lendemain, il s’est rendu au bureau de la Flying Squad aux Casernes centrales pour rencontrer le quinquagénaire en présence de la police. Comme les officiers devaient l’emmener à la Bail and Remand Court, le plaignant s’est rendu à la New Court House. L’avocat et un de ses juniors ont représenté les suspects sur place. Le neveu lui a dit qu’il souhaitait se faire examiner par un médecin et qu’il voulait s’entretenir avec lui pour lui donner d’autres instructions.

Comme le jeune homme est en détention à Piton, Sanjeev Teeluckdharry s’est rendu sur place, dimanche, pour le rencontrer. Il affirme que les officiers au centre de détention lui ont dit qu’il ne pouvait rencontrer son client et qu’ils n’ont reçu aucune communication de la part de la Flying Squad quant à une réunion entre le suspect et son avocat. Ce dernier a contacté un surintendant de la Flying Squad, qui lui aurait refusé la possibilité de s’entretenir avec son client. Dans sa déposition, Sanjeev Teeluckdharry demande que l’enquête détermine si les droits constitutionnels de son client ont été respectés à cet effet.

Par ailleurs, un avoué (62 ans) a porté plainte pour infraction à l’Information and Communication Technology Act (ICTA). Il se trouvait chez lui à Coromandel, dimanche, quand il a reçu un appel d’un numéro qui n’est pas enregistré sur son appareil. D’après le sexagénaire, son interlocuteur l’a insulté avant d’ajouter : « Kan mo pou trouv twa, mo pou bat twa. » Il ignore l’identité de cette personne. Cependant, il s’est senti humilié par les propos de cette dernière.

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