SÉQUELLES MEDPOINT : Tête-à-tête SAJ/ Ramgoolam à 15 h

Le fait du jour, avec le retour de mission à Londres ce matin du Premier ministre Navin Ramgoolam, est la requête du président de la république sir Anerood Jugnauth à celui-ci pour un entretien en tête-à-tête dans le sillage de l’arrestation de la ministre de la Santé Maya Hanoomanjee par l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) et de la démission des ministres MSM du gouvernement. Dans la conjoncture, la démarche de la State House surprend même s’il n’est pas rare que des consultations entre le président de la république et le Premier ministre se déroulent hors du cadre des entretiens hebdomadaires axés sur l’agenda du conseil des ministres.
Avant de se rendre au rendez-vous présidentiel fixé à 15 h au réduit, le chef du gouvernement et leader de l’Alliance de l’Avenir aurait eu l’occasion de faire le tour de son entourage politique pour un constat des lieux. Un nouveau dossier venu se greffer sur les griefs tourne autour de l’initiative du président de la République de procéder à la reconstitution de la Public Service Commission (PSC) et de la Disciplined Forces Service Commission (DFSC) en fin de semaine dernière.
Dès son arrivée au salon d’honneur du Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport, le Premier ministre a eu des premiers échanges sur la situation au sein du gouvernement en s’entretenant avec le Deputy Prime Minister Rashid Beebeejaun, dans le cadre du handing over à la tête du gouvernement. Aucun détail n’avait transpiré à ce matin quant à la teneur de cette première conversation ou encore des éléments du briefing. Mais ceux qui ont eu l’occasion de croiser Navin Ramgoolam jusqu’en début d’après-midi avancent qu’il affiche un fighting mood.
Néanmoins, en présence de cette demande d’entretien au sommet, le Premier ministre s’est gardé d’abattre ses premières cartes politiques. Compte tenu de la nature du problème survenu entre les deux principaux partenaires politiques, le Labour et le MSM, au sein de l’Alliance de l’Avenir, la logique aurait voulu que la priorité de l’heure soit une rencontre entre ces deux leaders de partis de la majorité gouvernementale pour déterminer la marche à suivre.

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