SBM Group : Rs 12 milliards de créances douteuses à l’agenda

Sattar Hajee Abdoula : « Davantage d’efforts pour réduire les Impairments »

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Le Chairman de la SBM Holdings, Sattar Hajee Abdoula, laisse entendre que le conseil d’administration continuera à mobiliser ses efforts pour réduire davantage le niveau des Impairments de la banque d’État. Il a abordé le dossier des Rs 12 milliards de prêts non remboursés mercredi lors de l’assemblée générale du groupe SBM Bank. Il indique que la direction reste déterminée à faire preuve d’une grande vigilance lors de l’expansion des activités, tout en préservant la qualité de l’Exposure aux prêts sur tout le marché.

Sattar Hajee Abdoula a tenté d’apporter un certain éclairage sur les Rs 12 milliards de prêts non remboursés figurant dans les comptes de la banque d’État et ce, afin de dissiper les doutes. Lors de son intervention devant les actionnaires, il a fait comprendre que lorsqu’il a pris les commandes de la SBM Holdings, en 2020, le conseil d’administration était préoccupé par les Delinquent Facilities, dont la majorité avait été accordée et décaissée entre 2017 et 2019.

Ces facilités bancaires nécessitaient des provisionnements supplémentaires, car des doutes avaient surgi notamment en termes de récupération, a-t-il fait comprendre. Il a expliqué que sur les exercices 2018, 2019 et 2020, la banque a constitué des provisions à hauteur de Rs 10 milliards sur la base des informations reçues sur l’évolution de ces prêts, ajoutant qu’au cours de l’année 2021, ces provisions ont été complétées dans le cours normal des affaires avec un montant de Rs 2 milliards, dont la moitié représentant les provisions finales sur les prêts non performants.

« I can reassure you that the Board and myself will continue to put all our efforts to further reduce the level of impairments. We remain intent on exercising strong vigilance when expanding our business, while upholding the quality of our loan exposures across markets », declare Sattar Hajee Abdoula.

Abordant la récente condamnation de la SBM Bank (Kenya) à payer à l’Afrasia Bank plus de USD 7,5 millions que cette dernière avait déposés dans la Chase Bank en avril 2016, il avance que la filiale de la banque d’État est étrangère à la réclamation ayant surgi après l’acquisition de certains actifs et la prise en charge de certains passifs de la Chase Bank (Kenya) Ltd (sous séquestre) en 2018.

Le Chairman de la SBM Holdings a déclaré que ces fonds d’Afrasia ne faisaient pas partie de certains passifs pris en charge par la SBM Bank (Kenya). À la suite du jugement de juillet dernier devant la Haute Cour au Kenya, la SBM Bank (Kenya), dit-il encore, a interjeté appel immédiatement, et obtenu un sursis d’exécution à l’égard du jugement.

Sattar Hajee Abdoula ajoute qu’aucune provision relative à cette créance n’a été constituée dans les livres de la SBM Bank (Kenya) en juin 2022, les administrateurs de SBM Bank (Kenya) ayant été informés par les avocats que la probabilité d’une responsabilité est « minime ».

Au sujet de la performance financière de la banque, le Chairman de la SBM Holdings a mis en avant que le SBM Group a, au cours de l’année, fait face à un environnement opérationnel difficile, qui s’est révélé être un test sévère pour sa résilience et sa détermination.

Dans ce contexte, il estime encourageant  de noter que le résultat net du groupe SBM a augmenté d’environ 70% pour atteindre Rs 1,7 milliard pour l’année se terminant en décembre 2021, et que les résultats semestriels de juin 2022 indiquent un bénéfice net de près de Rs 1,5 milliard, soit une augmentation de 90% par rapport à la même période l’an dernier.

Lors de l’assemblée générale, Sattar Hajee Abdoula a été questionné par des actionnaires, dont Bissoon Mungroo, Raj Ramlugun et Nassir Ramtoolah, sur la gestion de la SBM, et notamment sur la baisse du prix de l’action de la SBM à la Bourse de Rs 9 à Rs 4, la chute de ses profits et le dividende de 20 sous pour les actionnaires.

Au sujet des allégations faites contre lui dans un affidavit du Pabari Group au Kenya, il a fait comprendre qu’il n’a reçu aucun document légal qui lui est personnellement adressé, et qu’il ne peut donc pas parler du cas d’un client de la banque car étant lié au secret bancaire.

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