Subron met en garde : « Ne signez pas de Compromised Agreements ! »

La General Workers Federation, l’Hotel and Restaurant Employees Union, le Kolektif Konversation Solider et la Fédération des Syndicats du Service Civil ont décidé de faire cause commune pour défendre les intérêts des travailleurs de l’industrie touristique.

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Rencontrant la presse, hier, devant le siège Victoria House, dans le sillage de l’intention de Terre-Ocean Ltd, de mettre fin au contrat de 87 travailleurs, Ashok Subron a tenu à dénoncer les agissements de certains avocats et avoués qui sont « devenus des complices de certains employeurs pour faire signer aveuglément des “compromised agreements” pour mettre fin au contrat de travail des travailleurs ».

Le syndicaliste a affirmé que les travailleurs de l’industrie touristique sont en train de vivre des moments pénibles. « Il existe actuellement dans le secteur des licenciements par des patrons véreux. Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour attirer l’attention sur le cas des employés de Terre-Ocean qui travaillent dans les boat houses des différents hôtels dont Long Beach, St Géran, le Domaine de l’Etoile, etc”, a-t-il déclaré. Ces 87 travailleurs ont déjà reçu leurs lettres de licenciement. Il en est de même pour des travailleurs de Pearle Beach Hotel qui sont dans la même situation. « Nous avons constaté que certains patrons sont en train d’intimider les travailleurs pour signer des lettres de licenciement illégalement. On leur demande de laisser tomber la gratuity de 15 jours par année de service », a-t-il affirmé.

À Pearle Beach Hotel, dit-il, les travailleurs sont appelés à signer des lettres pour rompre leur contrat de travail et ainsi contourner le Redundancy Board. « Je fais un appel au gouvernement car il y a une tentative d’arnaquer les travailleurs car peu de travailleurs sont syndiqués dans le secteur privé. On est en train d’obliger des travailleurs à signer des lettres de résiliation de contrats. Il faut stopper cette pratique » a-t-il affirmé.  Il devait souligner que ces lettres de résiliation sont signées par des avoués ou des avocats.

« Ce sont au fait des compromised agreements. Maintenant il y a des avocats ou des avoués qui sont devenus complices de cette manœuvre patronale pour faire que des gens signent des lettres de licenciement. Nous demandons au Bar Council d’ouvrir une enquête sur les avocats qui deviennent complices des patrons. Nous demandons aussi à la Law Society d’ouvrir une enquête sur ces derniers qui circulent des Compromised Agreements parmi les travailleurs sans défense », a-t-il fait ressortir.

Il devait aussi souligner le cas des 87 travailleurs de Terre-Ocean Ltd devant le Redundancy Board. L’affaire était appelée hier devant cette instance. Elle a été fixée sur le fond pour le 22 juillet prochain. Lors de l’audition hier, la direction de Terre-Ocean Ltd a fait savoir qu’un certain nombre de travailleurs a déjà signé des lettres pour mettre fin à leur contrat de travail.

Par ailleurs, le président de la FSSP, Rashid Imrith, a dénoncé le fait qu’en cette période de précarité dans la sphère du travail, le gouvernement a cru bon de réduire le nombre de postes d’inspecteurs du ministère du Travail.

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