Equitation : à la recherche d’un juge de Niveau 3

La Mauritian Equestrian Sports Federation (MESF) s’active actuellement pour trouver un juge international de Niveau 3 dans le cadre du World Jumping Challenge, qualificatif pour les Youth Equestrian Games (YEG) qui se tiendront du 28 juin au 3 juillet à Aachen, en Allemagne.

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Pour rappel, la nouvelle saison équestre s’annonçait très étoffée avec notamment trois concours de voltige restants, de dressage ainsi que les sauts d’obstacles seniors et juniors, en sus du championnat. Sans compter le retour du FEI (Fédération Équestre Internationale) World Jumping Challenge (WJC) prévu le mois dernier. Les premiers de chaque zone seront qualifiés pour la phase finale qui se tiendra l’année prochaine. Les compétitions devaient initialement avoir lieu les 20, 21 et 27 novembre aux Écuries de Mon Rocher à Beau-Plan avec la dernière compétition qualificative pour les Youth Equestrian Games (YEG) prévue en Allemagne. Qui plus est, un groupe de 11 cavaliers avait été présélectionné, eux qui travaillent assidûment, que ce soit sur l’aspect physique ou mental.

« Ces trois compétitions importantes de notre calendrier ont été reportées en raison de la crise sanitaire, mais nous mettons les bouchées doubles à la fédération pour que les jeunes puissent prendre part aux compétitions, notamment celle prévue le 27 novembre et qui demeure la plus importante, étant qualificative pour les YEG. Nous nous sommes fixé comme objectif de réaliser ces minima d’ici au mercredi 8 décembre », fait ressortir le président de la MESF, Bertrand de Coriolis.

Ce dernier fait d’ailleurs mention que « la fédération a envoyé un courrier électronique au ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (MAJSL) dans l’optique de ces ‘Qualifiers’. Ils nous ont fait comprendre que ce n’était pas une compétition mais une épreuve qualificative comme des minima et que nous pouvions aller de l’avant. Il n’y a pas de spectateurs ». Mais le plus gros souci de la fédération est de trouver, et ce, le plus vite possible, un juge de Niveau 3 pour officier.

« Nous avions un juge venant d’Afrique du Sud, mais avec les récentes restrictions sanitaires, il est désormais impératif que nous nous tournions vers d’autres pays, notamment l’Asie et le Moyen-Orient. Nous avons des contacts en Malaisie, à Singapour et Dubaï, entre autres. Les vols sont fermés en provenance d’Arabie Saoudite, nous devrons donc faire une croix sur un juge saoudien. Nous cherchons également du côté de l’Égypte et du Maroc. Nous bénéficions aussi de l’aide de la FEI afin de débloquer au plus vite cette situation. Il faudra également trouver des places sur les vols et que le juge en question entre dans nos critères sanitaires. C’est un véritable parcours du combattant et le temps joue contre nous. D’autant que même si nous avions un juge mauricien de Niveau 3, il ne pourrait officier étant donné qu’il est primordial que le juge en question vienne de l’étranger pour superviser les cavaliers locaux », explique-t-il.

Avant d’ajouter que « la FEI a fait savoir que ce serait dramatique pour ces jeunes s’ils ne sont pas amenés à prendre part à ces qualifications. Ils ont mis du cœur à l’ouvrage, et ce, depuis trois années, pour être fin prêts. Les YEG sont le rendez-vous d’une vie. Ce n’est pas donné à tout le monde. D’ailleurs, ce sont les cinq premières fédérations africaines qui seront qualifiées pour la phase finale en Allemagne. »

 

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