MANDELA DAY : Mo krwar dan enn retour ver bann valer familial, a déclaré Aurore Perraud

La ministre de l’Égalité des genres, du Développement de l’enfant et du Bien-être de la famille, Aurore Perraud, estime qu’« un retour vers les valeurs familiales » serait la solution aux divers problèmes auxquels font face la société et la famille. C’est ce qu’elle a affirmé à la presse hier matin, à Sainte-Croix, pour marquer l’initiative internationale « 67 minutes » dans le cadre de la Journée internationale de Nelson Mandela. Une activité qui coïncidait avec le programme “le mur des valeurs” de son ministère.
« Il est important qu’on commence par apporter un changement en soi », affirme Aurore Perraud, qui explique que le « mûr des valeurs » a pour but de « faire prendre conscience à tout un chacun que beaucoup de problèmes sont liés à une perte des valeurs ». Poursuivant que « nous sommes convaincus que si on retourne vers ces valeurs, nous trouverons une solution aux problèmes », elle indique que ce projet a été lancé il y a plusieurs semaines et qu’aujourd’hui, dit-elle, elle a choisi « de donner de son temps à Sainte-Croix ».
Invitée à commenter les cas de violences, notamment à l’égard des femmes, qui perdurent dans la société malgré les nouvelles lois, la ministre Perraud affirme : « La loi a pour but de protéger les victimes et de faire reculer la violence. Cependant, la loi, c’est une chose, mais ce qu’il faut, c’est un changement de mentalité pour qu’une personne puisse percevoir l’autre comme un être humain et comme quelqu’un qui mérite le respect. Cela prend plus de temps. Il faut sensibiliser les gens aux valeurs. J’espère que la prise de conscience se fera vite. » Aurore Perraud souligne que la loi concernant la violence domestique, votée au Parlement, attend la promulgation. Une fois que ce sera fait, le ministère démarrera une campagne d’information et de communication.
Répondant à une question sur la pauvreté, qui est souvent la racine de plusieurs maux de la société, Aurore Perraud précise qu’il y a, aujourd’hui, « une féminisation de la pauvreté ». Elle développe : « Cela affecte les familles. Au niveau du ministère, nous faisons beaucoup pour autonomiser les femmes. On leur procure des ressources pour qu’elles puissent se mettre debout. Cela ne concerne pas que les ressources pour devenir économiquement indépendante, mais pour rehausser l’estime de soi et croire dans leurs compétences et leurs qualités. Nous sommes convaincus que cela apportera des changements dans la famille. Le ministère de tutelle travaille de concert avec le National Women Entrepreneur Council (NWEC) et le National Women Council (NWC) pour aider les femmes. »

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