Seychelles – 19e colloque en ce début de semaine : L’OI établit ses priorités en matière de VIH et de nouvelles drogues

Le sexe sous drogue, les nouvelles drogues et leurs dangers, la situation touchant au VIH, aux Infections sexuellement transmissibles, à la santé sexuelle. Les jeunes, les avancés dans la prise en charge et d’autres sujets feront l’objet d’une réflexion commune dans l’océan Indien cette semaine. Jusqu’au  mercredi 15, médecins, spécialistes, responsables d’institutions, d’ONG, représentants des populations clés discuteront lors du 19e Colloque VIH, Hépatites et Addiction. La rencontre est prévue à Beau-Vallon, aux Seychelles. À l’issue des travaux, la région espère mieux orienter et coordonner ses actions pour améliorer une situation suscitant toujours des inquiétudes.

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VIH au Cœur des Soins Intégrés et Accessibles. C’est autour de ce thème que discuteront les délégués de Maurice, de Rodrigues, de Madagascar, des Comores, des Maldives et de la Réunion. Ils se pencheront sur les nouvelles situations auxquelles la région est confrontée en matière de consommation de drogues, de santé sexuelle, entre autres.

Ce colloque sera marqué par plusieurs présentations et discussions autour de sujets qui font l’actualité dans les pays de l’océan Indien. L’addictologue, le Dr Mété animera, dès le premier jour, une conférence ayant pour sujet « Opioïdes dans la zone océan Indien : bonnes pratiques et nouveaux dangers. » Il sera suivi du Dr Patrice Hémery, de l’ONUDC, dont l’atelier abordera l’épidémiologie des nouvelles substances psychoactives.

Ce dernier sera l’un des principaux animateurs de la présentation où le Chemsex sera abordé. Il s’agit d’une tendance qui se répand où des produits psychoactifs sont consommés pendant et pour les relations sexuelles. Aussi référée comme « Sexe sous drogues », cette pratique s’accompagne de prises de risques conséquentes à divers niveaux, surtout en matière de santé sexuelle.

Les délégués des pays de la région envisageront des mesures à prendre pour minimiser les risques et mieux sensibiliser les concernés qui sont souvent des jeunes. L’éducation à la sexualité retiendra aussi les attentions dans différents ateliers. Priscilla Li Ying, de l’UNFPA, interviendra lors de la présentation ayant pour thème : « Comprehensive Sexuality Education (CSE) : talking about sexuality to service users. » Oser parler de sexualité en pratique clinique courante sera aussi discuté entre professionnels, alors que les chiffres touchant au VIH, aux Infections Sexuellement Transmissibles et autres problèmes sont en hausse.

Lors des délibérations, les participants feront le point sur la syphilis qui est de nouveau une préoccupation avec les cas en hausse enregistrés y compris à Maurice.  La mise à jour des stratégies thérapeutiques antirétrovirales et l’optimisation des traitements dans le monde et dans les pays du COI, les co-morbidités et l’infection à VIH dans les pays de la COI, la prise en charge de personnes trouvées positives seront aussi abordés. La parole sera donnée aux personnes infectées. Quant aux jeunes, ils parleront de leurs relations avec les médias et la manière dont ils souhaitent communiquer.

Présentes à cette rencontre les associations élaboreront sur les bonnes pratiques développées dans les îles et des progrès notés. À cette occasion, PILS fera une présentation du Centre Banian. Ce One Stop Shop, espace d’accueil banalisé, propose une panoplie de services liés au VIH, à l’hépatite C et aux infections sexuellement transmissibles. Ce projet innovant est développé en collaboration avec le ministère de la Santé.

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