WILLIAM BLAKE : Quelque chose de chazalien

Sujet à des visions mystiques inspirant révolte et sensibilité romantiques, poète maudit que les symbolistes puis les surréalistes reconnaîtront pour un précurseur, William Blake ne dissocie pas sa poésie de son sens plastique. Il illustre la plupart de ses poèmes, inspirés par ses propres théories métaphysiques qui empruntent à la mystique de Swedenborg… comme Malcolm de Chazal, des années plus tard. William Blake a quitté ce monde le 12 août 1827. Lumière sur un illuminé énigmatique.
William Blake montre d’étonnantes dispositions pour le dessin et la poésie. Conscients de la personnalité atypique et hypersensible de leur fils, ses parents l’envoient dans une école de dessin. Il y composera également ses premiers poèmes. Il sera chargé de dessiner les antiquités de l’abbaye de Westminster et d’autres vieux édifices, lieux qui ne manquent pas d’exercer sur son imagination mélancolique une vive influence.
Trop pauvre pour assurer les frais d’impression de ses oeuvres, Blake se fait son propre éditeur et imagine d’y appliquer son écriture, mise en relief par la morsure sur des plaques de cuivre. Il publie ainsi ses Songs of Innocence, ornées de ses dessins, oeuvre singulière qui eut du succès, ce qui l’encourage à donner successivement : Books of prophecy, Gates of paradise; America, a prophecy; Europe, a prophecy; Songs of Experience.

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