Points Chauds

— Les 15es Championnats d’Afrique de natation juniors ont débuté sur une fausse note mercredi matin à la piscine de Côte d’Or. Un bug est, en effet, survenu au tableau électronique lors des préliminaires. Ce qui a agacé les organisateurs qui s’étaient pourtant assurés que tout soit parfait. Si le problème a été ensuite résolu et que les finales de l’après-midi ont pu se tenir dans de meilleures conditions, en revanche, personne ne voulait assumer cette responsabilité. D’où cette fameuse citation: « Pa mwa sa, li sa ».
— Le point chaud de dimanche dernier concernant la non-considération de quatre anciens judokas par la Fédération mauricienne de judo (FMJ) pour bénéficier d’une allocation comme anciennes gloires n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. En dépit de leur scepticisme, nous apprenons que l’Ombudsperson for Sports a pris contact avec les judokas concernés et a sollicité certaines informations. Même qu’on avance que des développements pourraient intervenir prochainement, compte tenu du fait que leur éligibilité a été confirmée par le Trust Fund for Excellence in Sports (TFES) en début d’année. Les judokas disent maintenant espérer que leurs requêtes soient enfin considérées, afin qu’ils ne soient pénalisés davantage pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le sport.
— Les résultats de championnats nationaux d’haltérophilie, tenus samedi dernier au centre national de Vacoas, n’étaient encore pas disponibles à l’heure où notre représentant a quitté les lieux. C’est dans ce contexte que nous avions précédemment pris contact avec le président de la Fédération mauricienne d’haltérophilie (FMH), Yovin Gyadin, pour que le nécessaire soit fait, afin de pouvoir mettre en valeur ces championnats et les athlètes. Malheureusement, ce n’est que le lendemain après-midi que les résultats nous sont parvenus. En dépit du fait que Yovin Gyadin devait assister à une compétition de body-building samedi soir, il avait tout de même pris l’engagement de faire suivre les résultats. Toutefois, tel n’a pas été le cas. S’il se savait pris pour le reste de la soirée, pourquoi n’avoir pas délégué cette tâche à quelqu’un d’autre de la fédération ?
— Au micro, ils tiennent un langage de lèche bottes, alors que dans les coulisses, ils sortent des critiques tout à fait justifiées. C’est le cas de cet entraîneur qui devant la caméra de la MBC et à la demande d’un dirigeant de la PTP avait trouvé que la piste était dans un état exceptionnel, mais qui derrière les rideaux est allé se plaindre officiellement de l’état de l’ambulance de la PTP, auprès de la HRD. Du reste, lundi dernier, le Chief Stipe s’est rendu personnellement au Champ de Mars, pour inspecter cette fameuse ambulance qui est tout, sauf… une ambulance et mériterait d’être conduit aux urgences. Des équipements, des chaises en plastique et autres matériels avaient été stockés dans ce véhicule dont la portière dit-on, ne fonctionne que, quand elle le veut. Au lieu d’être immobilisé sur une civière, un jockey blessé a dû s’asseoir sans broncher, sur un des sièges abîmés. Vous dites professionnalisme et quel bien être des jockeys !
— À la radio jeudi matin, nous avons appris que finalement après plus de six jours, la People’s Turf PLC a décidé d’initier une enquête interne sur le terrible accident, survenu le vendredi 1er décembre et qui a causé la mort de Crazy Charlie et Northern Rebel et l’hospitalisation du jockey Krishna Mudhoo. Mieux vaut tard que jamais, diriez-vous ! Mais en termes d’éthique, la PTP n’a pas son égal, car voilà qu’elle enquêtera sur sa… propre organisation qui est la seule responsable de ce violent accident. Visiblement, la PTP nous prend pour des imbéciles et c’est tout à fait à l’honneur de Kishan Mudhoo, le père du jockey blessé, d’avoir consigné une ‘precautionary measure’ à la police. Cette affaire est suivie de très près par tous les turfistes, sauf la GRA, la HRD et la Police qui sont devenus des ‘toutous’ bien dociles.
— Savez-vous que le Club Jockey de la PTP, Stephen Donohoe ne peut quitter le pays ? Il s’avère qu’un ‘interdiction to departure’ pèse sur lui. Pourquoi ? Personne ne le sait, sauf la Tour de Contrôle de Coromandel. Savez-vous aussi que les entraîneurs ne peuvent plus retenir ses services ? D’ailleurs, un entraîneur qui avait voulu le mettre sur un de ses chevaux a été prié par la HRD de ne pas le faire. Ce à quoi, l’entraîneur a voulu en savoir la raison, mais un cadre de la HRD lui a tout simplement dit : « Don’t ask me this question. You already know the answer ». Comme quoi, la HRD ne contrôle rien et qu’elle opère sous l’emprise de la Tour de Contrôle. Est-ce, ce genre d’organisation que nous avait promis le Premier ministre et son ‘senior advisor’ Dev Beekharry ?
— Le différend entre le Global Equestrian Limited et le propriétaire Selven Chowreemootoo a pris une autre tournure. Malgré un ordre de la Cour qui a tranché en sa faveur, Selven Chowreemootoo n’a pu récupérer ses chevaux. Même s’il était accompagné d’un huissier, l’entrée à la People’s Turf PLC lui a été refusé par le CEO, K.K. Ubheeram. Mais cette affaire est loin d’être terminée et la GEL a émis un communiqué pour donner sa version des faits. La question qui se pose est, est-ce que nous sommes dans un état de droit ? Ou sommes-nous arrivés dans une situation où la PTP, la Gel et autres se comportent comme un État dans un État ? Et l’histoire la plus cocasse est venue de l’huissier de la Cour. Après avoir parlé à la PTP, il a conseillé à Selven Chowreemootoo de trouver une solution à l’amiable, exactement comme l’avait fait le Chief Stipe Riyaz Khan. Du coup, Selven Chowreemootoo a demandé à ce qu’il traite avec un autre huissier.

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