COUR — Caution de Rs 30 000 à deux suspects

Vishal Jagu et Reza Mahamad Jeeanody, provisoirement inculpés de wounds and blows causing death without intention to kill, ont obtenu la liberté conditionnelle hier contre une caution de Rs 30 000 et une reconnaissance de dettes de Rs 50 000, chacun. La victime, Saheerah Emrith, s’est écroulée sur le sol en voulant porter secours à son fils Nawaz qui se faisait tabasser par les deux suspects et six autres personnes.
Ils étaient huit, dont Vishal Jagu et Reza Mahamad Jeeanody, à s’être rendus au domicile des Emrith à Triolet dans la soirée du vendredi 16 novembre pour s’expliquer avec Nawaz Emrith (23 ans). Ce dernier, récidiviste notoire, aurait tenté de commettre un vol chez un membre de la famille d’un des agresseurs présumés qui voulaient lui donner une « correction ». Sa mère Saheerah serait sortie de la maison pour l’arracher des mains de ses agresseurs quand elle a rendu l’âme.
Vishal Jagu et Reza Mahamad Jeeanody, arrêtés par des éléments de la Criminal Investigation Division (CID), ont comparu devant la magistrate Nalini Senevrayar-Cunden pour demander la caution. La police avait toutefois résisté à la requête des deux hommes qui sont provisoirement inculpés de wounds and blows causing death without intention to kill. Le sergent Tokoor a soutenu qu’ils étaient déjà en liberté conditionnelle pour un autre délit.
Reza Mahamad Jeeanody avait retenu les services de Me Nazmeen Imambaccus alors et Vishal Jagu, ceux de Me Rachurn. La Bail and Remand Court leur a accordé hier la liberté conditionnelle contre un cash surety de Rs 30 000 et une reconnaissance de dettes de Rs 50 000, chacun. Les six autres suspects ont pour leur part déjà obtenu la liberté conditionnelle dans cette affaire ; la même charge provisoire a d’ailleurs été logée contre eux.
Nawaz Emrith avait déclaré à la CID de Trou-aux-Biches que ses agresseurs avaient porté des coups à sa mère. Les suspects ont toutefois déclaré devant la magistrate Nalini Senevrayar-Cunden n’avoir eu nullement l’intention d’attenter à la vie de Saheerah Emrith et avoir uniquement donné des coups à son fils.
Rappelons que la version de Nawaz Emrith a été mise à l’épreuve avec le rapport d’autopsie du Police Medical Office venant contredire ses dires. Saheerah Emrith voulant secourir son fils est morte d’un oedème pulmonaire. Aucune trace de coups ou de blessures n’a été relevée sur le corps de la victime. Nawaz Emrith, étant fiché comme un Habitual Criminal, ses agresseurs n’aimaient pas le voir traîner dans le quartier.

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