Belgique : un jeune de 22 ans soupçonné d’activité terroriste inculpé et écroué

Un Belge de 22 ans soupçonné d’être lié à des islamistes radicalisés a été inculpé pour participation aux activités d’un groupe terroriste, puis écroué, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

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Jimmy K., né le 5 juillet 1996, avait été interpellé samedi au domicile de sa grand-mère à Wavre, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Bruxelles.

Dimanche, un juge d’instruction de Mons (sud) l’a inculpé pour « participation aux activités d’un groupe terroriste », et le suspect a été placé sous mandat d’arrêt, a annoncé lundi le parquet fédéral dans un communiqué.

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Outre Wavre, des perquisitions ont également été effectuées dans deux autres communes de Wallonie, à Ottignies et Comines, selon le parquet.

C’est à Comines, située près de la frontière française au nord de Lille, que le jeune homme est domicilié.

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Lors des perquisitions, un ordinateur et des téléphones ont notamment été saisis, selon la chaîne belge RTL.

« On n’a aucune idée s’il avait des projets d’attaque mais des éléments attestent de sa radicalisation et de contacts avec des personnes radicalisées », a précisé à l’AFP une source proche de l’enquête à propos du suspect.

D’après le quotidien La Dernière heure (DH), le jeune homme s’était converti à l’islam après le décès de sa mère il y a trois ans, et il fréquentait la communauté musulmane de Wavre lors des visites à sa grand-mère dans cette commune.

« Il y a beaucoup de musulmans dans le quartier. Il aimait se retrouver avec eux. Un jour, il s’est converti mais uniquement pour la prière », a affirmé sa grand-mère à la DH.

La Belgique, dont plusieurs centaines de ressortissants sont allés combattre en Syrie le régime de Bachar al-Assad, a été le théâtre de plusieurs attaques jihadistes ces dernières années.

Le 22 mars 2016, un double attentat suicide avait fait 32 morts et plus de 340 blessés à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et dans une station de métro de la capitale.

Perpétrée par la cellule franco-belge à l’origine des attentats parisiens du 13 novembre 2015 (130 morts), la double attaque avait été revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique.

 

Source : AFP

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