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Varicelle chez l’adulte : attention danger !

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Varicelle chez l’adulte : attention danger !
source photo : internet

Le plus souvent bénigne chez l’enfant, la varicelle peut avoir des conséquences beaucoup plus graves chez l’adulte et particulièrement pour les personnes âgées ou les femmes enceintes.

Si la varicelle est un mauvais moment à passer pendant l’enfance entre fièvre, inconfort et surtout démangeaisons, cette maladie est pourtant bénigne. Dû au virus varicelle-zona elle est même (presque !) un passage obligé tant elle est contagieuse. Mais on observe néanmoins 60 000 cas de varicelle chez l’adulte chaque année en France, avec une prédominance de malades âgés de 30 à 35 ans et donc contaminés par leurs enfants. Elle peut alors s’accompagner de complications graves et potentiellement mortelles et demande donc une surveillance accrue.

Les complications de la varicelle chez l’adulte

Les symptômes primaires de la maladie sont les mêmes que chez l’enfant mais sont souvent amplifiés : fièvre, fatigue et bien sûr éruption cutanée avec l’apparition de petites vésicules. Si les adultes, à l’inverse des enfants, peuvent plus facilement se raisonner et ne pas gratter les boutons, évitant ainsi les cicatrices, ils peuvent malheureusement être confrontés à d’autres symptômes. Les personnes souffrant de maladies chroniques ou étant immunodéprimés présentent également plus de risques de souffrir de complications graves.

Les complications pulmonaires

Il faut surveiller, dans les 4 à 5 jours qui suivent l’éruption, que le malade ne se mette pas à tousser. Une toux, parfois accompagnée de crachats sanglants et de douleurs au niveau du thorax, peut être annonciatrice d’une pneumonie varicelleuse, une complication sérieuse et potentiellement grave. Elle demande une prise en charge rapide et souvent une hospitalisation avec une injection de médicaments antiviraux. Elle peut être mortelle dans de très rares cas.

Varicelle : les complications neurologiques

Le virus de la varicelle peut provoquer une méningite ou une encéphalite. Ces atteintes neurologiques peuvent alors s’accompagner de convulsions et de troubles de la conscience qui peuvent laisser des séquelles. Elles demeurent néanmoins rares.

Un danger réel pour les femmes enceintes

Contracter une varicelle pendant la grossesse est à la fois dangereux pour la future maman, qui s’expose aux complications que nous venons d’évoquer, mais aussi le fœtus. Le risque est particulièrement important pour le bébé à naître s’il est exposé au virus entre la sixième et la 22ème semaine de grossesse. Il peut alors développer, dans 6 à 8% des cas, une varicelle congénitale qui peut être à l’origine de malformations, d’un retard de croissance et de développement du cerveau mais aussi de lésions au niveau ophtalmique. Si la contamination a lieu dans les jours qui précèdent ou suivent l’accouchement, on parle alors de varicelle néonatale, exposant alors le bébé à des complications pulmonaires et neurologiques.

Varicelle : penser au vaccin !

Il existe un vaccin contre la varicelle. Aux Etats-Unis, il est systématiquement proposé aux enfants mais son administration est beaucoup plus rare en France. On le réserve en général aux adultes, plus vulnérables face à la maladie, et bien sûr particulièrement aux femmes en âge de procréer qui n’auraient pas souffert de la varicelle dans l’enfance. Il consiste en deux injections successives à 1 mois d’intervalle. Le vaccin peut également être fait en post-exposition pour les adultes.

Enfants: quelles différences entre la rougeole et la varicelle ?

La rougeole et la varicelle sont deux maladies éruptives infantiles qui sont parfois difficiles à différencier On vous explique tout sur ces deux affections qui touchent le plus souvent les enfants.

La rougeole et la varicelle, qu’est-ce que c’est ?

La rougeole et la varicelle sont toutes les deux des maladies dites éruptives, c’est-à-dire qui se manifestent par la formation de plaques rouges. On les reconnaît grâce à l’apparition de petits « boutons » – terme non médical – qui poussent sur le corps des petits. Très contagieuses, ces deux pathologies provoquent – outre les lésions cutanées – des états fiévreux, des maux de tête et parfois le gonflement des ganglions.

Comment reconnaît-on la rougeole et la varicelle ?

La rougeole

La rougeole est une pathologie virale très contagieuse. Elle touche généralement les enfants à partir de 2 ans. Pour la reconnaître, il faut prêter attention à l’apparition de plaques rouges associées à un état de fièvre généralement précédé par un rhume.

Les éruptions cutanées de rougeole se localisent à l’intérieur des joues et se propagent progressivement sur le visage, avant de descendre sur les épaules et le torse. Les bras, le ventre et les jambes finissent par être touchés également.

Les tâches rouges ont la particularité d’être piquetées de points blancs au niveau de la bouche. Ailleurs, les lésions ont des tailles différentes et des bords irréguliers.

La varicelle

De la famille de l’herpès, la varicelle est également une maladie virale. Apparaissant par poussées, les boutons de varicelle se localisent quant à eux suivent un autre développement : ils apparaissent d’abord au niveau du torse avant d’envahir le visage, le cou et le reste du corps. Il arrive que des boutons se retrouvent même sur le cuir chevelu !

Ces petits ulcères plats démangent énormément et causent bien des tracas pour les plus petits. Après quelques jours, ils se transforment en croûtes qui disparaissent en moyenne au bout d’une semaine.

Comment soigne-t-on la rougeole et la varicelle ?

Pour soigner la rougeole, il est conseillé de donner aux malades du paracétamol pour faire baisser la fièvre. Le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole), désormais obligatoire pour les nourrissons, permet de lutter contre cette maladie et de limiter sa propagation chez les plus faibles.

En ce qui concerne la varicelle, les médecins prescrivent des médicaments antihistaminiques. En effet, ces derniers permettent à l’enfant d’éviter de se gratter, et donc de limiter le risque de développer des cicatrices disgracieuses. Vous pouvez également utiliser un antiseptique localement pour désinfecter les boutons.

Comment soigner cette maladie contagieuse ?

La varicelle, qui est une maladie infectieuse virale qui touche particulièrement les bébés et jeunes enfants, est bénigne dans sa forme habituelle. Si aucun traitement n’est possible contre ce virus qui se manifeste par des éruptions cutanées, il est cependant possible de soulager les symptômes.

 La varicelle, une maladie virale

La varicelle est une maladie virale, qui touche souvent les enfants entre 3 mois et 10 ans, mais qui peut également toucher les adultes. Très contagieuse, cette maladie causée par le virus varicelle-zona (VZV) se caractérise par la présence de nombreux boutons qui entraînent de fortes démangeaisons.

Dans la plupart des cas, la varicelle est une maladie bénigne, qui guérit en 10 à 12 jours.

À savoir : la varicelle n’est pas toujours une maladie anodine. Si la survenue de complications est rare, il ne faut en aucun cas la négliger, surtout chez l’adulte.

 Symptômes de la varicelle

Certains signes peuvent être annonciateurs de la varicelle :

—Une fièvre peu élevée (elle précède généralement les premiers boutons)

— Un écoulement nasal

—Une fatigue persistante

Ces manifestations, s’accompagnent parfois :

l De maux de tête et/ou des maux de gorge

l De douleurs articulaires et musculaires

l D’une perte d’appétit

 Comment reconnaître les boutons de varicelle ?

Les boutons de varicelle sont de petites taches roses de 2 à 3 mm de diamètre. Ces boutons apparaissent généralement par poussées successives, surtout au niveau du thorax, de la nuque ou à la racine des cheveux. Elles se transformeront rapidement en de minuscules cloques, remplies d’un liquide transparent, et peuvent parfois être entourées d’un léger cercle rouge, dénommé “vésicule”.

Ces vésicules sèchent en 48 heures environ, et se forme alors au centre du bouton une petite croûte qui s’étend, avant de tomber au bout d’une petite semaine. Elle sera alors remplacée par une petite cicatrice rouge, puis blanche qui s’atténuera peu à peu.

 On traite les symptômes  de la varicelle et non la cause

Il n’y pas de moyen de traiter la varicelle à proprement parler : cette maladie dans sa forme habituelle (sans surinfection), étant due à un virus, et les antibiotiques n’étant efficaces que contre les bactéries.

Néanmoins, les symptômes peuvent être soulagés, on parle alors de traitement symptomatique.

Pour calmer l’envie de se gratter causé par l’éruption des boutons, le médecin peut prescrire, après examen, un savon antiseptique à appliquer localement sur les zones concernées. Il peut également conseiller le patient sur les bons réflexes à adopter pour éviter la surinfection bactérienne des vésicules.

Plus rares, les formes graves de varicelle peuvent en revanche nécessiter un traitement par antiviraux et une surveillance particulière.