À GAUCHE EN SORTANT DE L’ASCENSEUR : Daniel Mourges, Philippe Houbert et leurs comédiens reviennent en juin

La machinerie est déjà en marche. L’ascenseur s’arrêtera au début de juin pour débarquer l’équipe de Daniel Mourges et de Philippe Houbert sur la scène du Kafét@Komiko. Après Nuit d’ivresse, La cage aux folles et les autres, voici le moment de faire profiter d’une autre belle pièce française : À gauche en sortant de l’ascenseur.
Ce titre, très certainement vous avez dû l’entendre puisque la pièce a été davantage popularisée par son adaptation cinématographique qui avait réuni Emmanuelle Béart, Pierre Richard et Richard Bohringer devant la caméra d’Edouard Moulinaro en 1988. Accumulant les quiproquos et des scènes drôles à une vitesse folle, À gauche en sortant de l’ascenseur ne donne pas le temps au spectateur de respirer pour lui assener d’une succession de coups inattendus qui n’arrêtent finalement qu’à la tombée du rideau.
Distribution.
Frais et dispos après Une Nuit d’ivresse (2014), Daniel Mourges et Philippe Houbert proposent pour juin cette création du Théâtre du Palais Royal à Paris imaginée par Gérard Lauzier. Rachel de Spéville – révélée dans Marika est partie d’Alain Gordon-Gentil –, Jean-Luc Ahnee, Virginie Talbotier, Prem Sewpaul, Sandrine Raghoonauth, Alessandro Chiara et Olesya Sakovich-Ahnee seront aux côtés de Philippe Houbert qui tiendra le rôle principal. Ce dernier sera Yan.
Ah, Yan !
Le synopsis décrit ce personnage comme étant artiste-peintre avec une petite notoriété. Amoureux de Florence Arnaud, une femme mariée à un riche industriel, il lui donne rendez-vous dans son appartement. Malheureusement, Yan a des voisins très encombrants : Boris, un artiste maudit, et sa toute jeune femme, Éva, qui se jouent constamment la comédie de la jalousie meurtrière et de la rupture. Le matin du fameux rendez-vous, Boris oublie son attaché-case chez lui. Éva, en petite lingerie, sort en courant derrière lui. Trop tard ! Un malin courant d’air ferme la porte de son appartement ! Éva sonne chez Yan, le priant de passer par le balcon pour ouvrir sa porte. Mais celui-ci, dans l’attente de la ravissante Florence, est assez réticent pour venir en aide à une si jolie personne si peu habillée. Pris de pitié, il finit par accepter. Il tente désespérément de passer par la grille du balcon mais s’y trouve coincé. Le téléphone sonne, c’est Florence. Eva répond et Florence imagine le pire… Dès lors, la vie de Yan devient vite un enfer et son rendez-vous galant un véritable cauchemar !
Selon les metteurs en scène, “Dès les premières minutes, le spectateur est happé par les situations qui virevoltent et s’imbriquent les unes dans les autres. Une heure et demie durant, il ne décolle pas de son siège, pour ne rien perdre de cette histoire menée à un train d’enfer par huit comédiens débridés qui doivent composer avec une suite de rebondissements dignes des meilleurs boulevards !” Ils précisent aussi que “L’action se déroulant simultanément sur des lieux différents, le décor est lui aussi original et met en scène un loft d’atelier d’artiste, prolongé d’un balcon avec vue sur les toits de Paris, et d’un palier où claquent des portes d’appartement au gré des montées et descentes d’un ascenseur. Il sera conçu et réalisé par Sabeer Bahadoor et son équipe à qui nous devons entre autres le décor du « Prénom » il y a 2 ans et de « Nuit d’Ivresse » l’année dernière.”
Les préparatifs pour la pièce se poursuivent. Les présentations auront lieu à 20 h au KaféT@Komiko du 11 au 13 juin et du 17 au 20 juin.
 

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