Les jours se suivent et se ressemblent au sein du Mauritius College, à Curepipe, malgré la reprise du 3e trimestre. L’année précédente, l’établissement a été secoué par des manifestations d’élèves et de nombreux reproches à la direction.
Cette fois, la rentrée a été marquée par le « mauvais état » des chaises et pupitres, ainsi que le délabrement de l’infrastructure scolaire, déplorent des membres du personnel.
Ces derniers se disent « choqués » et « exaspérés » par l’état du bâtiment « délabré » même après quelques semaines de coupure.
« Nous voulons aussi savoir pourquoi il y a des agents de sécurité armés à l’intérieur de l’école », se demande un enseignant. Une situation qui crée « un malaise » au sein de cet établissement.
Depuis plusieurs moins, le syndicat, l’UPSEE (Union of Private Secondary Education Employees) tire la sonnette d’alarme quant à la mauvaise gestion de cet établissement.
Ainsi, le Mauritius College est sujet à un comité d’enquête, institué par la Private Secondary Education Authority (PSEA).
Ce comité d’enquête a pour but d’examiner les relations employeur-employés, d’examiner et faire une analyse approfondie des plaintes concernant cet établissement et relatives à la gestion, la qualité des infrastructures, au mécontentement des élèves et à l’utilisation des subventions déboursées par la PSEA durant ces trois dernières années, pour ainsi faire les recommandations appropriées.