Institute of Judicial and Legal Studies : Peu d’engouement pour le poste de directeur sous contrat

Peu de candidats se sont manifestés pour ce poste, qui promet pourtant un salaire mensuel de Rs 119 500, en plus d'autres bénéfices

Environ un mois après la clôture des candidatures pour le poste de directeur sous contrat à l’Institute of Judicial and Legal Studies (IJLS), l’organisme peine toujours à trouver « the right candidate » qui sera responsable d’une bonne gestion de l’organisme après deux ans sans direction. Selon nos renseignements, peu de candidats se sont manifestés pour ce poste, qui promet tout de même un salaire attrayant.

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Alors que l’appel à candidatures était aussi étendu aux étrangers, personne n’a exprimé son intérêt. À noter qu’avec les réformes proposées dans le rapport de Lord Phillips, un nouveau directeur, bien que sous contrat, sera appelé à assumer plus de responsabilités.

Les fonctions de ce nouveau directeur sont, entre autres, de « devise, organize and conduct continuing professional development programmes for law practitioners, including legal officers, and courses for prospective judicial and legal officers and law practitioners who qualified as such in a State other than Mauritius ». Or, bien que le besoin d’avoir du personnel à plein-temps et une bonne organisation de l’institut ait maintes fois été évoqué dans les rapports, l’IJLS compte de nouveau recruter un directeur sur une base contractuelle.

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La date butoir pour la soumission des candidatures avait été fixée au 31 mars. Or, quasiment un mois après, l’exercice de sélection peine à démarrer, car les candidatures sont pauvres. Parmi les membres du Barreau, on se pose la question de savoir si ce directeur sera finalement nommé ou si l’IJLS lancera de nouveau un appel à candidatures.
Pendant ce temps, l’institut poursuit malgré tout ses activités. Après le départ de Me Mokshada Pertaub, en décembre 2020, l’organisme a continué de fonctionner sans direction. Le besoin d’avoir un personnel à plein-temps et une bonne organisation de l’institut a plusieurs fois été évoqué dans différents rapports. Actuellement, c’est le board, présidé par l’ancien juge Gérard Angoh, qui assure le travail de la direction.

En effet, l’article 9B (3) de la Law Practitioners (Amendment) Act 2011 prévoit « a mandatory continuing professional development programme » pour chaque membre de la profession légale, qu’il soit membre du Barreau, avoué exerçant dans le privé, avocat ou avoué de l’État.

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À noter que ce Judicial Training est obligatoire pour tous ceux aspirant à devenir juge ou magistrat. Le board est aussi composé de l’ancien juge Gérard Angoh, des juges Iqbal Maghooa, Karuna Devi Gunesh-Balaghee, Lutchmeeparsad Aujayeb, de l’ex-Solicitor General Me Dheeren Dabee, Senior Counsel, du Directeur des poursuites publiques, Me Ajit Boolell, Senior Counsel, de la Master and Registrar de la Cour suprême, Wendy Rangan, ainsi que du président de la Chambre des notaires, entre autres. Dans les nombreux rapports, l’accent est toujours mis sur le manque de personnel dans plusieurs départements.

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