À Camp-du-Roi : « Ma Catherine », deuxième membre de la famille Plaiche, fête ses 100 ans

Dans la vie, des événements surgissent quelquefois et bousculent notre quotidien. Le 30 avril dernier, le village de Camp-du-Roi, au Nord de Rodrigues, s’était ainsi réuni autour de Catherine Plaiche, aussi connue comme Ma Catherine, et âgée de 100 ans. Elle devient ainsi la deuxième centenaire de la famille, après son frère, Pierre, qui avait fêté ses 100 ans en 2014.

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Une cérémonie protocolaire a été organisée par la commission de la Sécurité sociale pour honorer la nouvelle centenaire. Fille de Victorine Edouard et de Léopold Plaiche, elle est en effet née le 30 avril 1922 dans le petit village de Camp-du-Roi, non loin de Port-Mathurin.

Ma Catherine est peut-être un « petit bout de femme », mais elle aussi une grande dame pour ses qualités de cœur. Elle est d’ailleurs connue pour son sourire, sa générosité et sa vivacité en toutes circonstances. Sa force provient, dit-elle, de ce qu’elle mange et boit de tout. Mais aussi des aléas de la vie, car elle aura aussi connu des hauts et des bas, et même avec des moments particulièrement durs.

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Catherine Plaiche a cependant toujours cru en sa bonne étoile, pour le bien-être de ses enfants, de ses proches ainsi que pour les villageois de Camp-du-Roi. Elle a aussi donné naissance à 11 enfants, et se retrouve aujourd’hui avec 31 petits-enfants (donc cinq vivent à l’étranger) et 24 arrières petits-enfants.

Deux de ses petits enfants ont fait des études supérieures, explique-t-elle. Anza Karel Plaiche, fille de Lyette et Nicolas Plaiche, est ainsi détentrice d’un doctorat en Langue et Littérature françaises, et aujourd’hui chercheuse. Actuellement, elle occupe le poste de maître de conférences à l’Université de Cape Town, en Afrique du Sud. Quant à Ghislain Cesar, fils de Moelie et de feu Sylvio Cesar, il est détenteur d’un MBA et est actuellement fonctionnaire à l’Assemblée régionale de Rodrigues.

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Malgré son âge, Ma Catherine a des journées chargées. Ainsi, chaque matin, après avoir fait sa chambre, elle s’assied pour écouter la radio, puis à regarder la télé. Après quoi elle se promène autour de sa maison, « pour voir (ses) volailles », entre autres. Mais ce qu’elle affectionne le plus, probablement, ce sont les parties de causette avec les visiteurs. Son sujet principal : ses parents, aujourd’hui décédés.

La nouvelle centenaire est, aux yeux de ses proches, « une femme irremplaçable ». À qui ils souhaitent bien entendu de vivre « encore de beaux et longs jours ».

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