La Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU) réclame la démission du Head of Civil Service et Secretary to Cabinet, Nayen Koomar Ballah et du Financial Secretary (FS), Dev Manraj. Cette fédération syndicale affirme que ces deux Top Guns du secteur public se sont liées directement et indirectement dans l’affaire de Sniffing de trafic internet transitant par Maurice.
Ils agissaient respectivement en tant que président et membre du conseil d’administration de Mauritius Telecom et sont concernés par cette affaire. C’est ce qu’affirme Narendranath Gopee, président de la FCSOU, dans une déclaration. Il souligne que le Head of Civil Service avait écrit à l’ex-CEO en qualité de président de MT pour réclamer l’autorisation pour permettre à une équipe indienne d’avoir accès à la station de Baie-du-Jacotet pour un Survey qui s’est avéré être un des plus gros scandales.
Le président de la FCSOU affirme que de par sa façon de faire, le Head of Civil Service serait allé à l’encontre du code d’éthique des fonctionnaires. Il maintient qu’il ne faut pas prendre à la légère la déclaration du Premier ministre selon laquelle les membres du board de MT ont été remplacés par une nouvelle équipe. La vérité est que tous les membres du Board seront interrogés sont directement ou indirectement liés à cette affaire.
Narendranath Gopee relève que cette affaire est devenue une affaire criminelle puisque l’intention du Premier ministre est de poursuivre l’ancien CEO pour diffamation et diffusion des fausses nouvelles. Il trouve qu’il est inconcevable qu’une équipe du CCID soit rendue au QG de MT à la suite de la déclaration du chef du gouvernement à la police.
La police aurait dû concentrer ses efforts sur l’ancien CEO au lieu de se rendre dans les locaux de MT. Au fait, la police devrait dû déjà interroger le chef de la fonction publique et le secrétaire financier qui sont les deux hauts fonctionnaires du gouvernement, siégeant sur le conseil d’administration de MT, « Il est clair que Nayen Koomar Ballah et Dev Manraj doivent Step Down pour permettre à la police de faire son enquête », déclare le président de la FCSOU.
