Début octobre, Shisha Gujadhur, directrice de l’Ackbar Yoga Mouvement, en collaboration avec le couple Janak Patel, la municipalité de QuatreBornes et la Hindu House, a organisé une compétition de danses Garba et Dandiya pour sensibiliser les jeunes sur les célébrations du festival Durga Pooja. C’était au siège de la Hindu House, à Port-Louis. L’événement marquait également les 75 ans de l’indépendance de l’Inde.
La compétition s’est échelonnée sur trois jours. Pour Shisha Gujadhur, « il est nécessaire de familiariser les jeunes sur l’importance de Navrati et de la déesse Durga, qui est la “principal form of hindu goddess known as Devi or Shakti” ». Elle poursuit : « La déesse Durga est aussi considérée comme la mère de l’univers. »
Elle rappelle également que le festival Durga Pooja a été reconnu comme patrimoine intangible de l’humanité par l’Unesco en 2021. Les deux danses (« Garba » et « Dandiya ») sont exécutées dans le cadre des prières dédiées à la déesse Durga. Le « Garba » a lieu avant le début de la prière, et est synonyme d’adoration, tandis que le « Dandiya » a lieu après, et exprime en revanche la gaîté.
Shisha Gujadhur avance que « Durga est l’idole de l’amour, de la grâce, du pouvoir et de la vertu », estimant qu’elle est « présente en chaque femme », à qui elle souhaite de « reconnaître ce pouvoir qu’elle détient et de pouvoir surmonter tous les obstacles ».
Sur le site de l’Unesco, on peut lire : « Le Durga Pooja est un festival annuel célébré en septembre ou en octobre, plus particulièrement à Calcutta, dans le Bengale occidental de l’Inde, mais aussi dans d’autres régions de la Grande Péninsule et au sein de la diaspora bengalie. Elle marque une période de dix jours d’adoration de la déesse-mère hindoue Durga. »
« Durant les mois précédant le festival, de petits ateliers d’artisanat sculptent des représentations de Durga et de sa famille à l’aide d’argile crue extraite du Gange. L’adoration de la déesse commence ensuite pendant le jour inaugural de Mahalaya, où les yeux sont peints sur les sculptures en argile afin de donner vie à la déesse. La célébration se termine le 10e jour, lorsque les sculptures sont immergées dans le fleuve d’où provenait l’argile. »