60 ans de la Baroda à Maurice — PM : « Témoin du dynamisme du secteur financier »

« La Bank of Baroda à Maurice reflète les liens extraordinaires entre l’Inde et Maurice, et témoigne du dynamisme de notre secteur financier. »

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C’est en tout cas ce que soutient le Premier ministre, Pravind Jugnauth, à l’occasion des 60 ans de présence de cette banque à Maurice. Etaient également présents le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, la haute commissaire indienne à Maurice, Nandini Singla, le gouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam, et des hauts dirigeants de la banque.

Le Premier ministre a félicité la Bank of Baroda – qui a commencé ses opérations à Maurice le 19 octobre 1962 avec sa première succursale à Port-Louis –, ses actionnaires, ses directeurs, sa direction et son personnel pour ses 60 années d’opérations réussies à Maurice. Il a également exprimé sa confiance à l’effet que « cette banque continuera de soutenir Maurice sur la voie du développement  économique et social, et restera déterminée à approfondir davantage les liens historiques entre l’Inde et Maurice ».

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Pravind Jugnauth s’est par ailleurs réjoui que la Bank of Baroda ait été pionnière dans les services bancaires mobiles à Maurice, donnant accès aux services bancaires aux segments ruraux et non bancarisés de la population à partir de 1965, avant de proposer de nouveaux services et d’apporter des innovations pour ouvrir de nouvelles voies à l’inclusion financière, dit-il.

Il a également rappelé que la Banque de Maurice a identifié la Bank of Baroda comme sponsor et banque de règlement du prestigieux projet Unified Payments Interface de la National Payments Corporation of India. « Il s’agit d’une nouvelle réalisation de la banque pour aider à faciliter le paiement en temps réel entre Maurice et l’Inde », a-t-il déclaré.
Parlant de l’économie internationale, le Premier ministre a souligné que le monde est actuellement confronté à un certain nombre de défis. L’avènement de la pandémie de COVID-19, la guerre russo-ukrainienne, la hausse du coût de la vie causée par des pressions inflationnistes persistantes et croissantes et les effets du changement climatique ont un impact sévère sur les perspectives économiques mondiales, a-t-il déclaré. Il y a aussi parlé d’une récession imminente qui est susceptible d’affecter les économies de nos partenaires commerciaux.

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« La possibilité d’effets d’entraînement sur notre économie nationale ne peut être ignorée. Dans ce contexte, nous devons continuellement mettre en œuvre des réformes pour renforcer la résilience de notre économie, améliorer notre environnement des affaires et protéger les segments les plus vulnérables de notre population »., a-t-il poursuivi. Il a en outre profité pour rappeler qu’un certain nombre de réformes dans le secteur des services financiers ont été récemment introduites, « car ce secteur non seulement stimule la croissance, mais contribue également à sortir les gens de la pauvreté en promouvant l’inclusion financière grâce à un accès transparent au financement ».

« Notre secteur des services financiers a bien résisté aux impacts de la pandémie, et c’est l’un des deux seuls secteurs, l’autre étant le secteur des TIC, ayant enregistré une croissance positive en 2020. En 2021, le secteur a progressé de 4,6% et a contribué à 13,9% du PIB », dit-il en ajoutant que « le secteur des services financiers génère également des emplois directs et emploie actuellement environ 14 000 personnes. »

En ce qui concerne les réformes entreprises récemment, le Premier ministre estime qu’«elles ont aidé Maurice à sortir de la liste grise du GAFI, de la liste noire de l’UE et de la liste britannique des pays à haut risque et ce bien en avance ». Il affirme: « aujourd’hui, Maurice est largement conforme aux 40 recommandations du GAFI. Cela démontre la force et la robustesse de notre secteur des services financiers et notre détermination à transformer notre secteur financier international en un secteur de substance et de réputation. »

Pravind Jugnauth a par ailleurs tenu à rassurer quant à l’efficacité du dispositif luttant contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, lequel dispositif sera constamment renforcé, selon lui. Quant à la numérisation, il se dit d’avis que « la transformation numérique de notre paysage des paiements financiers est encouragée afin de renforcer l’inclusion financière et d’améliorer l’efficacité ». Non sans rappeler que l’intelligence artificielle et d’autres technologies émergentes, telles que la Fintech et la Blockchain, sont des éléments clés pour accélérer le rythme de la numérisation  et  créer de nouveaux piliers » pour le développement économique.

« Nous travaillons également à favoriser les innovations et le développement du secteur bancaire, et à renforcer sa contribution à l’économie », souligne le Premier ministre. « Cela comprend l’adoption d’un système de paiement numérique moderne, l’octroi de licences aux banques numériques et le déploiement des monnaies numériques par la Banque de Maurice », a-t-il conclu.

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