Des membres du personnel de la clinique Wellkin ont consigné une déposition à la police, dénonçant des agressions verbales dont ils disent avoir fait l’objet il y a une dizaine de jours. Ils accusent ainsi l’époux d’une patiente d’avoir usé de mots grossiers à l’égard d’une sage-femme, d’une doctoresse, d’un Duty Manager et d’autres membres du personnel soignant.
D’autre part, l’époux de la patiente a également porté plainte à la police contre un médecin de la clinique, qu’il accuse d’avoir été « sévère » à son encontre. Le médecin en question affirme, de son côté qu’il n’a rien à se reprocher et les images des caméras de surveillance de l’hôpital pourraient en témoigner. Il ajoute que si ses proches collaborateurs, de même que les médecins, sont « généralement habitués à subir des agressions verbales, il demeure qu’il est temps que ceux qui se rendent dans une institution de santé en compagnie d’un patient se calment, dans l’intérêt de tout le monde ».
La Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU), qui défend les intérêts du personnel soignant de l’hôpital, souligne pour sa part que cette agression survient « après qu’un député de la majorité gouvernementale a bousculé il y a quelque temps un membre du personnel. » Le président de la fédération, Narendranath Gopee, affirme ainsi qu’au moins cinq membres du personnel de l’hôpital ont consigné des dépositions contre l’époux de la patiente pour agression verbale.
« Ce qui s’est passé est grave. Il faut que des sanctions soient prises à l’encontre de l’auteur de ces propos. La direction de l’hôpital a la capacité de retracer celui qui a proféré des menaces à l’encontre du personnel soignant. Je déplore cette atmosphère de terreur qui règne à l’hôpital. C’est un peu comme au Far West », note le président de la FCSOU.